La journée Portes ouvertes, s’est déroulée le 28 septembre 2024 dans le quartier populaire du 20 ème arrondissement de Paris avec des associations et équipements sociaux et culturels implantées entre la rue de Lagny et le square Paganini en passant par le club des Réglisses (Rue Shubert), la Cabane Davout, l’EPJD, Davout-Relais (boulevard Davout), la bibliothèque Assia Djebar (angle rue de Lagny- Rue Reynaldo Hahn), le CHU Aurore, le Clos Garcia (Rue Cristino Garcia).
Chaque structure a fait découvrir aux visiteurs ses activités de la rentrée à travers une exposition, restitutions d’actions artistiques menées durant l’année 2023. Ces expositions accompagnées par l’équipe de Double Face ont reflété le thème de l’imaginaire, la métamorphose, le voyage, l’expression d’un ailleurs, l’accueil et le bien être avec quelques installations scénographiques spécifiques.
La journée Portes ouvertes, accompagnée par l’équipe de Double Face , s’est déroulée le 28 septembre 2024 dans le quartier populaire du 20 ème arrondissement de Paris avec ses associations et équipements sociaux et culturels implantées entre la rue de Lagny et le square Paganini, en passant par le club de prévention Les Réglisses (Rue Schubert), la ludothèque La Cabane Davout, l’EPJ Davout , l’espace de vie social Davout-Relais (Boulevard Davout), la bibliothèque Assia Djebar (angle rue de Lagny- rue Reynaldo Hahn), les Cuisines Solidaires du Centre d’Hébergement d’Urgence Aurore et le jardin partagé le Clos Garcia (Rue Cristino Garcia).
Chaque structure a fait découvrir aux visiteurs ses activités de la rentrée à travers une exposition, restitutions d’actions artistiques menées durant l’année 2024.
En préambule, une signalétique réalisée pour chaque acteur social, sur fond jaune, puis une grande fresque collaborative à l’angle de la rue de Lagny et du boulevard Davout a été proposée par le collectif de graphistes Fabrication Maison dans le cadre de deux chantiers éducatifs. Dans les structures, les expositions ont parfois reflété le thème Féminin-Masculin avec notamment une frise-jeu de l’histoire de l’émancipation des femmes de 1450 jusqu’à aujourd’hui à l’EPJ Davout et un débat sur la question des masculinistes qui s’organisent sur les réseaux sociaux à la bibliothèque Assia Djebar. En dernière partie de journée un concert-collation s’est déroulé devant les Cuisines Solidaires de l’Association Aurore avec des jeunes artistes programmés par l’EPJD, Tekmé et Udu.
SIGNALÉTIQUE ET FRESQUE AVEC FABRICATION MAISON
À l’association DAVOUT RELAIS et Les RÉGLISSES
JEU FÉMININ-MASCULIN À L’ESPACE PARIS JEUNES DAVOUT
GRANDES CARTES SENSIBLES DU QUARTIER ET STOP MOTIONS RÉALISÉS PAR LES ENFANTS DE DAVOUR RELAIS
LA CABANE DAVOUT, PHOTOGRAPHIES, COLLATION PROPOSÉE PAR ANTONINA DE L”ASSOCIATION LEDCP
BIBLIOTHÈQUE ASSIA DJEBAR :
RENCONTRE AVEC PAULINE FERRARI AVEC LA PRÉSENTATION DE SON LIVRE “FORMÉS À LA HAINE DES FEMMES”.
LE CLOS GARCIA : CYANOTYPES
Les trois dernières images ci-dessus sont les lauréates du concours organisé par Mark.
COLLATION PRÉPARÉE PAR LES CUISINES SOLIDAIRES D’AURORE ET DEUX PETITS CONCERTS PROPOSÉS PAR LES ANIMATEURS DE L’EPJD
Chaque année fin septembre, le quartier Paganini-Lagny-Davout entre la Porte de Vincennes et la Porte de Montreuil expose ses structures sociales et culturelles et inaugure la rentrée et l’accueil des habitants.
Le collectif La Rage est venu présenter un atelier création d’affiches au centre social plein midi. Nous avons d’abord apprécié quelques unes de leurs créations collectives avec différentes communautés et langues.Le groupe a expérimenté les outils de la sérigraphie et a réalisé une affichette avec 4 passages de couleursPuis nous avons démarré une création d’un commun accord avec le groupe, un visuel organisé autour du slogan : Créons un nouveau monde à la lumière de l’égalité.
Puis le collectif La Rage est venue pendant l’exposition Messages à ciel ouvert et a proposé de réaliser l’affiche avec le groupe initié ainsi que les visiteurs de l’exposition.
Un premier débat a eu lieu le 8 mars 2024, journée internationale du droit des femmes : Où en est -on se l’égalité femmes / Hommes ? Nous avons regarder plusieurs courts métrages réalisés avec des collégiens de Seine-Saint-Denis et produits par T’as-vu productions.
Nous avons accueilli 8 élèves pour un atelier d’expression plastiques durant une dizaine de séances dans la salle d’arts plastiques du collège Paul Eluard en hors temps scolaire. Nous avons joué au jeu Chozpulik sur la thématique de l’égalité Femmes / Hommes. Nous leur avons proposé différentes techniques de pratiques artistiques. ils ont choisi la sculpture et la “légographie”. Nous avons restitué ces deux pratiques dans l’exposition Messages à ciel ouvert.
Mélanie Fernandez, de l’équipe des volontaires en service civique nous a apporté une idée de création à partir de chutes de cuir. Nous avons récupéré des chutes à la Réserve des arts et envisagé une galerie de portraits de femmes célèbres.
Les collégiens et collégiennes par groupe de deux ont choisi leur personnage et on fait des recherches pour le présenter à la classe.
Après la collecte, les portraits sont schématisés puis le dessin est reporté sur un planche de bois puis travaillé avec les pièces de cuirs.
Proposé par l’équipe de volontaires en service civique, l’atelier de création de vêtements s’est réalisé en classe et à l’association dans le cadre de l’exposition Messages à ciel ouvert, Féminin /masculin, sur la Rue Van Gogh autour de l’école Romain Rolland et de l’association Double Face.
Les enfants de la classe de CM2 se sont regroupés, choisi un couple de dieu et déesse puis ont cherché à préciser l’identité visuelle de ce couple mythologique. Ils ont ensuite collecté leurs recherches dans un cahier de style (moodboard).Après avoir défini un modèle (mannequin) par petit groupe, ils ont customisé un ensemble fait d’un T-shirt et un jogging avec leurs recherches visuelles avec tissus, broderie, peinture et transferts, sans oublier les accessoires en carton.L’équipe des super volontaires en service civique préparent l’exposition et le shooting photo avec les enfantsLa séance de shooting dans le préau
L’exposition s’est préparée de janvier à juin 2024 puis s’est déroulée les 19 et 20 juin 2024
FÉMININ—MASCULIN
Notre exposition Messages à ciel ouvert 2024 a interrogé l’égalité Femmes / Hommes, plus spécifiquement, nous avons exploré l’histoire de l’émancipation des femmes et amorcé des interrogations sur le Féminin et le masculin dans notre société (ces réflexions avaient été initiées en 2023 avec le sujet de la violence et les rixes). Nous avons collaboré avec les partenaires locaux, l’OPEJ, le PRIJ, Mixages, Reconnectus, les établissements scolaires, le collège Paul Eluard et l’école élémentaire Romain Rolland en hors temps et en temps scolaire, le centre social plein midi, sans oublier l’aide du service technique de la Mairie de Garges.
Double face est composée de son équipe de volontaires en service civique, artistes, médiatrices, bricoleuses et animatrices, Mélanie Fernandez, Estelle Mendes, Milanto Ramaroson et Margot Rosat, toutes très impliquées dans nos projets avec nos étudiants stagiaires, Firdaous Bourbah, Steeven Ly et Lilas Ziesel, ainsi Qu’isabelle Veillon (OPEJ) qui nous a beaucoup accompagné durant tout le processus du projet.
Les apprentis-médiateurs formés pour l’occasion s’un stage avec le PRIJ et l’OPEJ avec Mohamed, Soudais, Anthony et Mamadou ont accompli leur mission avec brio. Sans oublier nos trois stagiaires de seconde, Barbara, Élio et Samy qui nous ont bien aidés.
Les jeunes bénévoles encadrés par l’équipe de l’opej pour nous aider en particulier sur la préparation du vernissage.
Les artistes-intervenants, Lolita Bourdet et Fakele, photographes, Émilie Desjardins, réalisatrice, Elisa Carré illustratrice (T’as-vu productions), Billy et Héléne, artistes sérigraphes (Collectif La Rage, du 6B).
Le tout orchestré par Virginie Loisel, directrice artistique/ Double Face.
Accueil des visiteurs et distribution des livrets-jeux qui questionnent l’exposition par les médiateurs formés pour l’occasion en partenariat avec l’opej et accompagnés de l’équipe Double Face .
cliquer pour voir la frise chronologique entièrement en carrousel19051944196519701971197220122024Mélanie, Mohamed et Mamadou interrogent les collégienssur les énigmes de la frise chronologique de l’histoire de l’émancipation des femmes.
Le collectif La Rage, Billy et Hélène, s’est installé au milieu de l’exposition mercredi après midi et de nombreux visiteurs ont pu expérimenter la technique de la sérigraphie avec deux passages de couleur, rouge et doré.
Mélodie de la ludothèque du centre social Corot est venue s’installer au centre de l’exposition avec quelques jeux notamment Chozpublik qui questionne pour l’occasion l’égalité Femmes/ Hommes
BURCU 26 ans, turque, célibataire J’ai été exposée à la violence depuis mon enfance, parfois physiquement, parfois psychologiquement. Je me sens très faible et sans valeur. Malgré ma motivation à vivre, je vois arriver des choses que je ne peux pas prévenir. Je ne peux m’empêcher de penser qu’on m’a volé ma vie. Parfois, je m’en veux d’avoir laissé ces choses se produire. Cela fait un mois que je suis réfugiée, survivante. Je veux commencer une nouvelle vie. Je ne sais pas si j’en suis capable. Mais malgré tout, je commence à me sentir à nouveau forte ici.MAGDA 64 ans, Polonaise, mariée, trois enfants J’ai arrêté la pilule contraceptive et j’ai utilisé des préservatifs. Malheureusement, les préservatifs n’ont pas fonctionné. Quand je suis tombée enceinte, j’ai été malheureuse et désespérée. Je suis sûre que je devais avorter parce que je ne voulais ni ne pouvais avoir un autre enfant. J’ai décidé d’avorter, ce qui était illégal. Des amis m’ont aidée à trouver l’argent nécessaire. Il s’agissait d’environ 500 dollars. Je pense que j’avais le droit de prendre cette décision.SONIA 32, Russe, mariée, un enfant J’étais une personne joyeuse. Jeune fille, je vivais à Moscou et ma passion était la danse. Lors d’une tournée avec ma compagnie de danse à Rome, j’ai rencontré mon futur mari et le père de mon enfant. Au début, j’étais heureuse ; il était généreux, doux, jusqu’à ce que nous nous marrions. Puis il est devenu jaloux, possessif et enfin violent. J’ai tout abandonné pour ne pas me battre avec lui. Je n’existais que pour ma famille. J’ai appris à coudre, j’ai travaillé comme couturière. Je restais toujours à la maison, mais cela ne suffisait pas à rendre sa jalousie supportable. Entre-temps, j’étais tombée enceinte et j’avais accouché, espérant pouvoir un jour reprendre la danse. J’ai trouvé un emploi de professeur de danse dans une école. J’ai eu beaucoup de mal à divorcer et à séparer mon fils de son père. Je voudrais laisser derrière moi tout ce qui est négatif et repartir à zéro en tant que personne qui vient d’arriver en Italie.Affiches de l’artiste Sanja Ivekovicpochoirs de l’artiste MissTic
Messages à ciel ouvert est une exposition en plein air, Rue VAN GOGH à Garges-lès-Gonesse dans le quartier de Dame Blanche Nord. Chaque exposition est une réflexion sociétale différente au gré des besoins et de l’actualité. nous collaborons avec nos partenaires voisins, en particulier l’Opej, club de prévention et les établissements scolaires.
Le projet Messages à ciel ouvert s’est construit à partir des propositions de la jeune graphiste Gargeoise Flora Massol Davila (étudiante en Master à l’ENSAAMA – Olivier de Serres – L’École nationale supérieure des arts appliqués et des métiers d’art). En tant que jeune gargeoise, Flora Massol s’interroge sur la représentation des « jeunes de banlieue » et à la violence d’une minorité médiatisée qui néglige tous les autres habitants, privés de parole. Elle est venue nous proposer une réflexion entre graphisme et engagement.
Cette année le thème choisi est Féminin-Masculin. Nous avons réalisé deux animations en stop motion avec les adolescents, Maïmouna, Soraya et Joël. Ils ont écrit le scénario, fabriquer les décors, tourné en stop motion et enregistrer les voix et les bruitage encadrés par l’équipe Double Face, Mélanie Fernandez, Margot Rosat, Estelle Mendes et Milanto Ramaroson Virginie Loisel en partenariat avec Isabelle Veillon de l’opej.