Dame Blanche Nord, chroniques d’un quartier en reconstruction // Garges-les-Gonesse depuis 2018

Chroniques collectées pendant la transformation urbaine

Le quartier dit de la Dame Blanche Nord ou Zone 4 est le dernier des quartiers de Garges-les-Gonesse à bénéficier d’une rénovation urbaine. Ces chroniques sont de petits récits qui prennent forme avec les moyens de la photo, la vidéo et des ateliers d’écriture. Ce projet à multiples entrées propose à des habitants du quartier de participer à une réalisation audiovisuelle ou photographique dont l’objet est de faire le portrait du quartier Dame blanche Nord en devenir.

2 articles à découvrir dans notre rubrique de presse

LES ATELIERS

L’atelier Image & Sons est ouvert aux d’habitants désireux de co-réaliser un film ou participer à une oeuvre collective sur un thème personnel qui se déroule au coeur de la rénovation urbaine.

Thématiques : Relogement-Vie quotidienne- Les lieux de références du quartier, histoire des associations actives ou passées, mémoire du quartier, Ville du futur, Éco quartier, parcours individuel, avenir, souvenirs, perspectives du quartier, lieux emblématiques, imaginaires, parabole, humour, talents, jeu, légendes, promenade, intrigue….

vidéo

Fictions


         

Friche Jacques Cartier / Choisy-le-Roi > les artistes à l’oeuvre : TRAVERSÉES

Traversées est un parcours au rez-de-chaussée du bâtiment Jacques Cartier divisé en 5 parties. Le bâtiment Jacques Cartier a été investi par des artistes avec des habitants à l’intérieur comme à l’extérieur

VOGUE LE NAVIRE

Une immersion dans la vie quotidienne des habitants des Navigateurs, leurs bonheurs, leurs angoisses, leurs déceptions, leurs batailles

Compagnie Paris Concert (Marie Ann Tran, comédienne et Myriam Drosne, Plasticienne + Sarah Simon, peintre), Phany et Océane, Habitantes-artistes,
Gabrielle Henric, Plasticienne, Jean-Marie Boulet, Cinéaste, Zoé Avot, plasticienne.

VAGUE À L’ÂME

Une certaine nostalgie est supendue dans l’atmosphère, les fantômes sont tapis dans l’ombre. Les époques passent, l’incertitude s’installe...

H.E.P, Marie Veillard, jardinière, Virginie Loisel et l’équipe Double Face, Elisa Ghertman, plasticienne, Fakele Photographe & cargo lab, Association TAM, Catherine, Birgit et karine, art-thérapeutes, Benjamin Gozlan, peintre, Emanuelle Felzine, vitrailliste, Céb, musicien, photographe, Ma fabrique, mobile, Fab-lab itinérant, Jonathan Vacaresse, plasticien.

TEMPÊTE

Un chemin cabossé avec quelques perturbations, rages, craintes et hantises. C’est la survie.

Diadji Diop, Plasticien, Timanno, Plasticien, Azzedine Abou el Dahab, Noam Belloy, étudiants en communication et arts graphiques, Sebastian Hoyos, Plasticien.

TUMULTE

La communauté se reconstruit, se soude pour affronter les incertitudes. Les solitudes s’enfoncent et les départs se multiplient.

Compagnie paris concert, Benoit Labourdette, cinéaste, Marie-Anne Tran et Myriam Drosne et Romain baujard. Olivier Alibert et ses élèves de la Tannerie, Céb, plasticien, Mohamed Wahba, illustrateur.

VENT EN POUPE

Les feuilles ont disparu et les racines subsistent sous le béton. Un vent salutaire met tout à l’envers et tout s’envole vers des imaginaires inconnus.

Jolan Guernier, Stéphane Touboul, Sarah Abderrahmane et toute l’équipe de l’EPT, Aiky Radaody, président de l’USJTO et Iheb Abd el Hamid,
étudiant en architecture, Sarah Simon, plasticienne
Caroline Coppey, plasticienne.

HYPOGÉE

Pièce mortuaire, hommage aux disparus

Marion Davril, plasticienne et ses élèves de la Tannerie
Flore Gay-Heuzey et l’équipe de Double Face

LA FAÇADE DE JACQUES CARTIER

Les deux écoles, Nelson Mandela et Paul Langevin ont été sollicitées pour participer sur temps scolaire à des ateliers en extérieur avec les artistes Sarah Simon et Benjamin Gozlan

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Les ateliers Van Gogh 2021 / enfants

Ateliers van Gogh 2021 / enfants

Les ateliers « fresque » menés avec notre public- enfant des Ateliers Van Gogh prépareront notre action Arts-dans-la-rue, intitulée Couleurs Zone 4,projet qui va prendre son essor au cours de l’année 2021 et au-delà.

  • Ateliers pochoirs avec Heartiste
  • fresques collaboratives avec Zoé Avot, Po coathelem et Gabrielle Henric
  • interventions initiation au graff de Seth One (Philippe Nizan) à l’atelier puis dans la classe de CE2 de Céline Cordilhac
  • Préparation à la pratique du photocollage, prise de vue photographique dans la classe Ulis d’Amandine Nigault avec Virginie Loisel à l’école Romain Rolland
Couleurs Zone 4

La pratique artistique au sein des ateliers van Gogh – enfants, en 2021, est donc axée autour du thème de la ville imaginaire et des portraits d’habitants. Nous abordons cette année des techniques comme la photographie avec Po, la peinture avec Gabrielle Henric, le modelage avec Zoé Avot, la performance avec Olivia Funes Lastra et Esther Laurent Baroux…

Atelier modelage

Masques avec Zoé et Ines

Modelage et masques

portraits masqués

Modelage et masques

2021-22 >Expression artistique et citoyenne et à l’école et dans l’espace publique , Garges-lès-Gonesse, 2020-2022

MISE EN FORME ET EN COULEUR

L’expression artistique et citoyenne à l’école et dans le quartier, sont des ateliers mis en oeuvre depuis 2020 qui ont permis au fil du temps, de 2020 à 2022, d’explorer des univers graphiques et de les expérimenter à l’école, dans la cours et le quartier environnant.

Ces découvertes et ces création ont déclenché la surprise, le souvenir et l’interrogation des élèves et des habitants du quartier. L’univers visuel de chaque proposition est constitué de personnages, de paysages, d’éléments graphiques et de mots imaginés collectivement à partir de thème travaillés en classe.
Au début, nous avons construit dès l’été 2020, ce projet en partenariat avec le bailleur principal du quartier, l’immobilière 3F, cela nous permet un champ assez large et libre pour notre terrain de jeu dans le quartier dit de la zone 4. ce projet intitulé au début CouleursZ4 a démarré d’abord avec les écoles avec les soutiens de la Cité Éducative en juin 2020 et 2021, puis s’est développé plus largement dans le quartier avec nos partenaires de terrain et soutenu par le CGET95 et la DRAC Ile de France.

Au cours du projet, les enfants, adolescents et jeunes adultes découvrent des techniques que sont le pochoir, le graff, la fresque, le collage à travers différentes approches artistiques. Au fil des propositions et des projets les artistes les accompagnent dans une collaboration. Les groupes sont constitués de jeunes et enfants de l’atelier et des habitants des associations locales partenaires.

ARTICULATION AVEC UN PROJET PORTÉ PAR LA VILLE

À partir de mi janvier 2021, couleursZ4 a intégré un projet mené par le centre social municipal Jean-Baptiste Corot rassemblant les associations du quartier autour du thème de la mémoire dans l’espace public. Il s’agit d’un projet où chacun évoque l’histoire et la mémoire du quartier à sa façon, avec différents supports et de manière coordonnée. Une cohabitation des deux projets n’étant pas envisageable, ni négociable pour des raisons de lisibilité dans l’espace urbain, nous avons donc tenté d’adapter nos calendriers, d’articuler une partie de nos fresques dans ce cadre, entre janvier et juin 2021. Celles menées par Zoé Avot, Gaby Henric, Po Coathelem et une dernière en partenariat Double face/ opej (artistes, jeunes et éducateurs spécialisés). Les interventions d’artistes comme Twopy et Fakele et quelques autres attendront un autre projet pour developer leurs talents.

LES ATELIERS MENÉS PAR DES ÉTUDIANTS EN ART ET DES ARTISTES

2021-22 – Fresque murale dans l’école Romain Rolland

avec Noam Belloy et Madeleine Gougeon

2020-21-Fresque murale dans le quartier

avec Zoé Avot

Aux ateliers van Gogh

2021-Fresque murale dans le quartier

avec Gaby Henric

Aux ateliers van Gogh

2020-21 – Dessin et pochoir

avec Heartiste

Aux ateliers Van Gogh

2020-21-Photo et photocollage

avec Virginie Loisel et Ines Tahi

dans la classe d’Amandine (ULIS) à l’école Romain Rolland

2021- Graff et tag

avec Set One

dans la classe de Céline (CE2) à l’école Romain Rolland

Photo argentique

et photo-fresque

avec Po Coathelem

Aux ateliers Van Gogh

Mosaïque

avec Jonathan Vacaresse

Aux ateliers Van Gogh

Je me souviens

Double Face invite l’OPEJ

à suivre…

Le Voyage de Gagarine : l’exposition-parcours Ivry-sur-Seine // sept 2019

Un voyage du réel à l’imaginaire,

en partant de terre jusqu’au ciel


Le principe du voyage est de traverser les anciens appartements du bâtiment A de la cité Gagarine du 1er au 7 ème étage soit au total 36 appartements. Un quarantaine d’artistes aux pratiques très protéiformes, peinture, sculptures, installations, photographie, cinéma,et vidéo exposent. Au début, il s’agit de découvrir des documents d’archives, objets collectés dans la cité, témoignages,
portraits d’habitants, archives de la ville, mémoires orale et chemins croisés. En montant les étages, ces éléments sont peu à peu revisités par l’imaginaire et le fantasme des artistes, univers poétiques, appropriations imaginaires des lieux et des objets. Vers le haut, nous atteindrons des espaces encore plus fantasmés ou projetés vers la fiction, voire la science fiction jusqu’au 7 eme étage avec un décor du film Gagarine en cours de montage et dont le tournage s’est déroulé en même temps que le travail des artistes.

voir aussi la présentation du projet

TERRE 1er étage

Voici que commence le voyage. Quatre projections proposent une sélection de films et d’extraits de films à venir. Dans l’atmosphère intime de trois appartements désaffectés, deux courts métrages de fiction, un extrait de documentaire et un clip réalisé et composé avec les enfants de l’école d’en face, à découvrir dans les salons obscurs. Ces films tournés dans la cité annoncent l’adieu à Gagarine.

La lettre de Politzer, projection court métrage, 12′

Ibou Ndyaye (médiateur de la Ville) avec les élèves du collège Politzer

Double face / Le voyage de Gagarine
salon : projection du film « La lettre de Politzer » avec les élèves du collège Politzer / photo©PatrickDubois

L’histoire : Tidiane, un jeune prodige est exposé à la dure réalité de son environnement dans la cité Gagarine. Curieux de tout découvrir, et en quête perpétuelle de savoir, certains aspirent pourtant à d’autres projets le concernant. Un projet mené avec Ibou Ndyaye et les médiateurs de la ville d’Ivry sur Seine et le collège Politzer d’Ivry sur seine.

 

 

 

Gagarine : projection d’un Clip musical, 4’

Merlot et une classe de ce2 de l’école Joliot-Curie A

Double Face / Le voyage de Gagarine
Projection du clip « Gagarine » composé par Merlot en hommage à la cité / photo©VirginieLoisel

Un mannequin challenge écrit et construit collectivement avec les 24 enfants de CE2 composé et réalisé par Merlot en hommage à Gagarine.

Gag, teaser, 8′

Adnane Tragha : projection bande annonce documentaire + extrait

 Double face / Le voyage de gagarine
Salon : projection du teaser « Gag » d’Adnane Tragha / photo©PatrickDubois

De retour dans la cité déserte, ils évoquent leurs souvenirs du lieu.
Danielle, Loïc, Karima, Yvette, Raul ou encore Mehdy racontent leur vécu, leur expérience, leur ressenti.
Les difficultés autant que la solidarité, la stigmatisation autant que l’entraide, les bons souvenirs comme les mauvais. Au final, ils disent comment le fait de vivre à Gagarine a influencé leur vie, et ce qu’ils sont devenus. Ce film est une « contre-histoire », la réhabilitation d’une parole trop rare.
Adnane Tragha

Gagarine, court métrage, 15’30

Fanny Liatard et Jéremy Trouilh

Double face / Le voyage de Gagarine
Salon : projection du court métrage Gagarine de Jéremy Trouilh et Fanny Liatard  / photo©PatrickDubois

Youri a 20 ans, il vit avec sa mère à Ivry, dans la cité qui l’a vu grandir. Mais la démolition approche : le décor de ses rêves d’enfant va disparaître. Comment prendre son envol quand on n’a plus de vaisseau spatial ?

Court métrage réalisé par deux jeunes réalisateurs, Fanny Liatard et jéremy Trouilh qui ont tourné leur long métrage à Gagarine pendant que nous préparions le « Voyage ».

Les fantômes de Gagarine

Compagnie Kokoya international

Double Face / Le voyage de Gagarine
Les fantômes de Gagarine, performance déambulatoire – Compagnie Kokoya internantional / photo©PatrickDubois

 

La compagnie Kokoya international était un partenaire incontournable. Tous les Ivryens qui connaissait le quartier nous avaient parlé d’Yvette Thénard qui avait déjà fait ses adieu à la cité avec des petites saynètes. Nous avons donc décidé que l’art vivant serait déambulatoire et se construirait avec la tonalité des étages.

 

CHEMINS 2eme étage

On emprunte les chemins du voyage pour découvrir cinq appartements qui racontent des traversées. Trajectoires, récits, témoignages et histoires mêlent la figure de Youri Gagarine et les habitants de la Cité du même nom. Ces chemins qui surgissent du passé évoquent tous l’arrachement qui se joue dans ces lieux.

Ce que les yeux ne voient pas

Larry  et la dame au chignon : Installation, graffitis, vidéo.

Double face / Le voyage de Gagarine
Salon : Installation -Ce que les yeux ne voient pas – Larry et la dame au chignon / ©PatrickDubois

Larry ou Cabral de son vrai nom, a vécut à Ivry pendant sa jeunesse. son installation au 2eme étage est un récit croisé entre son histoire personnelle, lorsqu’il vivait dans un immeuble aujourd’hui détruit à Ivry, et la future disparition de la cité Gagarine qu’il a bien connue. Aujourd’hui il mesure le chemin parcouru depuis ce temps.

Nos rêves sont l’avenir des utopies

Chienjaune & Elia Kleiber : photographie, vidéo, peinture

Double face / Le voyage de Gagarine
Chambre : photographie Chien jaune /photo ©PatrickDubois

Double face / Le voyage de Gagarine
Salon : Elia Kleiber peinture, l’homme suspendu / photo©PatrickDubois

Chien Jaune, photographe a invité Elia Kleiber, peintre dans son appartement-atelier de Gagarine. tous deux proposent un dispositif en écho qui évoque le personnage mythique du cosmonaute Gagarine, la nostalgie d’une époque, celle de leur jeunesse et celle des habitants de la cité disparus.
Les photographies fusionnent avec les murs de la chambre tandis que le chassis semble attiré par le vide du dehors. l’installation se veut flottante, troublée; une vidéo projection constitué d’images de ville de chantiers, de circulations avec un bande son mêlant Archie shepp, Eddy Mitchell entrecroisées avec des bribes répétitives comme «circulez, y’a rien à voir !» ou «la gravité, la gravité…».
Cette atmosphère contribue à nous maintenir dans le flux hypnotique du temps.

Et demain…

 Michel Desaissement :Installation, photographie

Double Face / Le voyage de Gagarine
Salon : Et demain… M. Dessaisement  /photo©PatrickDubois

Michel Desaissement est médecin à Vity sur Seine et photographe. Lors de sa première visite dans la cité, Il a saisi une certaine violence dans les appartements laissés à l’abandon; c’est ce qu’il a souhaité exprimer dans son installation qui mêle photographies de ces lieux trouvés, matériaux hétéroclites et végétaux.

Une brique rouge pour mémoire

Marie-Pierre Dieterlé : Photographie, installation et projection vidéo

Double Face / Le voyage de Gagarine
La robe de mariée MP Diéterlé / photo©PatrickDubois

Marie pierre Dieterlé est une photographe qui s’intéresse à la cité Gagarine depuis 2010. Depuis près de dix ans elle a collecté des témoignages, photographié les habitants dans leur vie quotidienne, ils ont raconté leur vie parfois étalée sur plusieurs décennies et se sont remémorer l ’entraide entre les voisins, le partage entre les communautés, sentiments mêlés avec la joie et le soulagement de quitter ces lieux dégradés. Elle a réalisé en 2017 une série d’ateliers photographiques avec les habitants de la cité et la maison de quartier. Les images produites ont été exposées en très grands formats sur la façade de l’immeuble et montrés dans le salon en petit formats.Des briques rouges dans un sac à l’entrée avec dessus l’écriteau Servez-vous, étaient à la disposition des visiteurs, nombreux à partir bien chargés.

La cité dans l’histoire

Archives municipales d’Ivry-sur-Seine,  Ivry-Centre, transformation(s) d’un quartier, XVIIIe-XXe siècle

Double Face / Le voyage de Gagarine
La cité dans l’histoire- Les archives Municipales / photo©PatrickDubois

C’est en venant aux archives pour construire un partenariat  que nous avons décidé que le Service Municipal aurait son appartement à Gagarine et serait participant à part entière du voyage.: Le salon présente une exposition construite à partir de nombreux documents d’archives en accordant une place importante aux documents iconographiques (photographies, cartes postales, plans).

1956-1962

Fakele, cyanotype

Double Face / Le voyage de Gagarine
Chambre 1: 1956-1962 Cianotypes – Fakele / photo©ParickDubois

Fakele a approché l’association Double Face et l’hommage à la cité Gagarine grace à la Compagnie des oeillets. C’est lors de notre rencontre avec le service des archives que s’est concrétisé son projet :.
retracer les premières demandes de permis de construire de la cité et d’avoir accès à un ensemble de documents d’époque menant à la construction du bâtiment.

 Autoportrait de la cité

Guillaume Kern, photographie

Double Face / Le voyage de Gagarine
Chambre 2 : Autoportrait de la cité – Guillaume Kern / photo©PatrickDubois

Guillaume kern, habite Ivry et fréquente l’école d’art plastique Municipale où il poursuit pour son plaisir un atelier de photographie. Cette première exposition «en chambre» à Gagarine lui a permis d’expérimenter pour la première fois la confrontation de son travail avec un public hétéroclite, de l’habitant de Gagarine venu en famille au touriste étranger visitant Paris jusqu’au public habitué des galerie d’art. Pour cette exposition Guillaume a choisi de garder le papier peint « Manhattan » sur lequel sont venus se poser les « portrait.s de la cité.

TRACES 3eme étage

Les cinq appartements du 3eme se sont construits à partir des objets glanés dans les logements vides de la cité. Surtout celui de Josette et Didier Mégret, disparus bien avant le départ des habitants, ce lieu renversé, désarticulé, multivisité a été trouvé plein des objets de toute une vie. Peu à peu, les artistes ont cherché puis se sont appropriés ces choses du passé pour projeter un univers réinventé du quotidien.

 

Tout doit disparaitre

David Rybak, collage, sérigraphie, pochoir, broderie

Double Face / Le voyage de Gagarine
Tout doit disparaitre – David Rybak / photo©PatrickDubois

David Rybak, Ivryen, est un jeune enseignant dans une école d’art appliqué. En venant à Gagarine il a tout de suite eu envie d’utiliser les traces, la mémoire, les archives trouvées dans les appartements.

 

Diffractions

Dianobin : photographie et Installation

Double Face / Le voyage de Gagarine
Salon : Diffractions – Dianobin / photo©PatrickDubois

Dianobin a un atelier-logement et est professeur à l’école municipale d’art d’ivry sur seine. Très intriguée par ce que représente Gagarine dans sa ville, elle s’est tout de suite mise à la recherche de signes pour composer son installation, photographies retouchées, housses de vêtements en plastique, tissus, et surtout une poupée qui a exercé sur elle une grande fascination, même si elle n’est jamais apparue dans l’installation.

Une mythologie quotidienne

Diane de Cicco et Philippe Teissier : installation

Double Face / Le voyage de Gagarine
Salon : Philippe Teissier / photo©Stephane Asseline

Diane de Cicco et Philippe Teissier artistes Ivryens ont aménagé au troisième étage dans un petit studio à l’étage Traces. Ils ont trouvé beaucoup d’objets et documents dans l’appartement de Josette et aussi dans le bazar, pièce dédiée à tous les objets et autres mobiliers à recycler pour l’oeuvre artistique commune. Ces éléments ont été le départ d’une installation étrange et attirante, comme fixée dans le souvenir.

salon : projection du film "La lettre de Politzer" avec les élèves du collège Politzer / photo©PatrickDubois
Salon : Diane de Cicco / photo©Stephane Asseline

Chez Josette

Serge Bacheré et François Bonnery : photographie et peinture

Double Face / Le voyage de Gagarine
Salon : Francois Bonnery et Serge Bacheré / photo©PatrickDubois

Serge bacheré et François Bonnery, inséparables du monde de Josette qui les a habité pendant des mois jusqu’à s’immiscer dans leur quotidien de manière presque obsédante. L’appartement s’est transformé en écrin capiteux, foisonnant de souvenirs et d’inventions.

Portraits anonymes

Valentine Chauvet: installations

Double Face / Le voyage de Gagarine
Petite chambre: La nostalgie des étoiles, Objets recyclés, dessins et histoires d’anciens habitants, Installation / photo©PatrickDubois

Valentine Chauvet a eu un double rôle dans le Voyage. d’une part artiste étudiante dans le cadre d’un Master art et champ social, mais aussi précieuse collaboratrice dans l’organisation et la scénographie du projet : Valentine a d’abord approché le sujet à partir d’une collaboration avec l’école et les partenaires locaux, dans le salon puis à titre personnel dans les deux chambres.

 

 

FIGURES 4eme étage

Les figures sont les projections imaginaires de celles et ceux qui ont vécu ici et dont la présence se manifeste par bribes ou signes. Les artistes à partir de photos trouvées, souvenirs ou parfois inventions pures mettent en scène les habitants rêvés de la cité, Clins d’œil légers et festifs ou au contraire évocation plus solennelles voire même avec une certaine gravité et douleur.

Ragarine

Twopy & Mathieu Murillo : illustration à l’aérosol, peintures, collages

Double Face / Le Voyage de Gagarine
Chambre : le musée – Twopy et Mathieu Murillo / photo©PatrickDubois

Twopy est arrivé avec un groupe de graffeurs qui partage le même atelier «Le village» à Ivry. Il a apporté une touche graphique très expressive et drôle à l’étage des figures, des petits personnages très occupés à oeuvrer dans cet appartement du 4 ème étage. Artiste ou plutôt «illustrartiste» parisien, Twopy a l’habitude de réanimer des lieux abandonnés. Son complice Mathieu Murillo lui a donné quelques ingrédients.

Je suis un souvenir

Olivia Funes Lastra : peinture, installation

Double Face / Le voyage de Gagarine
Salon : Je suis un souvenir – Olivia Funes Lastra / photo©PatrickDubois

Olivia Funes Lastra, étudiante à l’école supérieure d’Art de Paris-Cergy est venue à Ivry dans le cadre d’un stage avec Double face. Rejoindre notre collectif lui a permis de donner teintes et formes nouvelles à l’étage des figures. Son appartement s’est peu à peu métamorphosé en espace poétique, immersif et coloré avec un certaine mélancolie

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Youri

Benjamin Gozlan: peinture

Double Face / Le voyage de Gagarine
Salon : Youri – Benjamin Gozlan  / photo©PatrickDubois

Benjamin Gozlan fait de la peinture sur chassis dans son atelier-logement en face de la mairie d’Ivry. L’idée de venir travailler à même les murs lui a inspiré une fresque.

La maison protège le rêveur

Siré Camara et Jonathan Vacaresse et deux classes de l’école Joliot curie : 
peinture-sculpture

Double Face / Le voyage de Gagarine
Salon : La maison protège le rêveur _ Siré Camara et Jonathan Vacaresse / photo©Patrick Dubois

Siré camara, jeune artiste Ivryenne a invité Jonathan Vacaresse dans l’appartement qu’elle occupe à l’étage des figures. Tous deux sont étudiants à l’École Nationale Supérieure d’Arts de Paris-Cergy, en 2eme et 3ème année. à partir d’images trouvées, photographies dessins, lettres, ils ont interrogé dans ce F3 du 4éme étage le lien entre le réel et l’imaginaire dans la vie quotidienne.

 

La cité est une Mamma

Isabelle Gros – Bellou : scultpture, installation

Double Face / Le voyage de Gagarine
Salon : La cité est une mamma – Bellou / photo©PatrickDubois

Bellou pratique une sculpture figurative avec des matériaux classiques (plâtre bronze) dans un bel atelier au bout d’un jardin à Ivry. Pour son installation à Gagarine dans la salon de cet appartement du 4eme qu’elle partage avec deux amies, Bellou nous propose une Sculpture énorme réalisée en tranche de polystyrene en hommage aux femmes de la cité, à leur dynamisme, solidarité et ténacité afin de vivre mieux tous ensemble. La Mamma est accompagnée du poème «Ma cité a une âme» de Yakhou Bellouazani, ex-habitante de la cité .

 

 

 

 

 

Le monde bouscule le monde, les temps transforment les vies

Françoise Lepaulmier : peinture, installation

Double Face / Le voyage de Gagarine
petite chambre : Françoise Lepaulmier / photo©Patrick Dubois

Ici un arbre est planté au milieu de la pièce, ses feuilles représentent des dizaines de portraits dessinés au fil des allers et venues des visiteurs qui peuvent en emporter un.. Danc cette petite chambre, Françoise Lepaulmier a raconté l’histoire d’Angélo, un jardinier portugais inventé dans la vie rêvée de la cité Gagarine.  Le passage d’Angélo est l’occasion d’évoquer une de ces hsitoires d’immigrés venus en France pour trouver une vie plus libre, plus généreuse et plus tolérante.

Jijo

Kate Arslanian : fresque

Double Face / Le voyage de Gagarine
Chambre : Jijo – Kate Arslanian r / photo©Patrick Dubois

Kate Arslanian, artiste parisienne invitée comme Françoise par Isabelle-Bellou, s’est installée dans la chambre du fond. Une couleur gris-bleutée très douce a envahi l’atmosphère. Kate a souhaité rendre hommage aux habitants en exprimant une danse, une sorte de ronde, un tourbillon lors une fête de la saint-jean…
L’expérience du Voyage de Gagarine a été surtout l’occasion pour Kate de ressentir une grande liberté d’expression, en créant directement sur le bâti

Fantômes 5eme étage

Les artistes de l’étage des fantômes tentent de saisir les signes qui subsistent peut être entre ces murs. Une créature destructrice, la moiteur d’un rêve dans l’espace, des cellules colorées tourbillonantes, des vapeurs onirique dans une pénombre étrange ou encore des scènes animées de fictions domestiques un peu décalées.

Passe-muraille

Gilles Hirzel  : sculpture

Double Face / Le voyage de Gagarine
Passe muraille – Gilles Hirzel / photo©PatrickDubois

Gilles Hirzel est président de la compagnie des Oeillets, peintre et sculpteur, c’est une des premières personnes que nous avons rencontré. Il nous a, par la suite, présenté une partie des artistes présents dans Le Voyage de Gagarine.
Intervenir librement sans contraintes a été très stimulant pour Gilles. Le monstre passe muraille qu’il a créé s’est imposé comme une créature d’énergie, un mécanisme désintégrateur de particules figé dans le temps et l’espace.

Cosmos A52

Ghislaine Escande et Damien Charron: installation visuelle et sonore

Double Face / Le voyage de Gagarine
Ghislaine Escande – Cosmos A52 /  photo©PatrickDubois

Damien Charron, compositeur et directeur d’un conservatoire était une connaissace de Gilles hirzel et avait eu l’occasion de venir jouer ses compositions à la compagnie des oeillets, lieu d’échange artistique. A l’étage des fantômes, Damien a proposé un travail avec de jeunes Ivryens du centre de loisirs du petit Robespierre pour lesquels il avait préparé une partition à explorer ; bruits du trains, murmures de fantômes et annecdotes domestiques du quotidien.

Guislaine Escandre est une artiste Yvrienne vivant dans un atelier-logement de l’ancienne usine Yoplait, comme quelques autres artistes du Voyage. Guislaine a rencontré Damien et a proposé une installation complémentaire, très visuelle, celle de mettre en scène un horizon cosmologique avec des dizaines de planètes ou exoplanètes. Sur les murs, les lés de papier de riz révèlent des pluies d’étoiles et semblent flotter dans l’obscurité.

Camarades, nous les enfants d’hier

Seth one : graff, intallation

Double Face / Le voyage de Gagarine
Salon : Seth One / photo©PatrickDubois

Seth one est venu avec la bande du «village» d’ivry et à l’habitude de travailler dans l’espace urbain. Pour cet étage des fantômes, Seth one a proposé des formes assez organiques comme les éléments d’un corps qui auraient poussé de manière un peu anarchique à partir des traces et particules laissées en pâture aux murs de Gagarine.

 

 

 

Alice, quitte ton spoutnik !

Pascal Gorand : installation vidéo

Double Face / Le voyage de Gagarine
Salon : Alice, quitte ton spoutnick !  –  Pascal Gorand / photo©pascalGorand

Pascal Gorand, réalisateur. a proposé une installation à trois écrans projetés dans plusieurs espaces de l’appartement où jonchent des affaires et des cartons de déménagement. Les écrans se répondent, apparaissent, disparaissent et jouent avec le spectateur.
Pascal crée une intéractivité avec les visiteurs en les faisant réagir en direct face de ses personnages, une soeur et un frère.

Mémoire de nos rêves

Francois Xavier Martin, Gonzalo Corvalan, Sabine artmann : Photographie, odorama

Double Face / Le voyage de Gagarine
Chambre : Mémoires de nos rêves – Gonzalo Corvalan, Sabine Artmann et FX Martin / photo©PatrickDubois

Gonzalo Corvalan, photographe, Sabine Artmann, plasticienne et François-Xavier Martin, architecte, tous trois Ivryens sont arrivés avec un portfolio d’images étranges, des photographies composées d’objets miniatures, tissus, coquillages, bijoux, jouets pour enfants….
L’ensemble offrait une atmosphère un peu inquiétante et énigmatique flottant entre le rituel d’une communauté non identifiée et une mise en scène fétichiste. L’objectif des artistes était d’exprimer un univers onirique. Ainsi, les pièces ont été plongées dans une pénombre aux teintes sourdes avec beaucoup de petits points lumineux et des odeurs ambrées. L’appartement plongé dans le  mystère a donné aux images tout leur caractère étrange.

 

MIRAGES 6eme étage

Immersion dans des lieux imaginaires, mondes fictionnels, déstructurés. Dans cette atmosphère apocalyptique, flottant dans un espace indéfini, perdu, l’Homme se met en quête d’une connexion avec tout l’univers à la recherche de repères pour échapper au cataclysme grandissant.

Tout l’univers

Fabienne Retailleau : installation visuelle et sonore

Double Face / Le voyage de Gagarine
Salon :Tout l’univers – Fabienne Reatilleau / photo©PatrickDubois

Fabienne Retailleau metteuse en scène et plasticienne habite Vincennes et connait bien Ivry et son réseau d’artistes. Fabienne a découvert le bâtiment A de la cité Gagarine et trouvé des objets, mobiliers, vêtement s et surtout les rideaux qui ont constitué le point de départ de son installation. le studio du 6eme étage de Fabienne s’est transformé en laboratoire visuel et sonore à partir des récits inspirés de la cité. Les textes, enregistrés en collaboration avec la technicienne son Léa Chevrier, ont été joués et/ou lus par les artistes de Gagarine et des habitants d’Ivry.

Exenno = Experience Energie Noire

Vincent Bargis et Steeve Pitocco, Jéremy Marais, installation, collage optique, photographie.

Double Face / Le voyage de Gagarine
Salon ; Exenno – V. Bargis, J.Marais, S. Pitocco : photo©Patrick Dubois

Vincent Bargis, Steve Pitocco et jéremy Marais sont trois artistes qui viennent de l’atelier «Le village» à Ivry. Ils ont investis le 6eme étage, en présentant un espace digne d’un décor de science fiction, murs rongés par des réseaux tentaculaires, cabinet du savant fou et liaisons lumineuses en rhizomes. Les grandes images d’atmosphère post-industrielle de Jeremy Marais, les installations de capsule bricolée et peintures colorées de steve Pitocco et les matières et collages optiques de Vincent Bargis, composent une installation immersive.

Voyage intérieur

Filipe Vilas Boas : installation

Double Face / Le voyage de Gagarine
Salon : Voyage intérieur – F.Vilas Boas / photo©StephaneAsseline

Filipe Vilas-Boas est un artiste qui vit dans une ex-grande usine Yoplait réhabilitée en ateliers-logements proche de la cité Gagarine de l’autre côté des rails. Filipe est intéressé par nos usages des technologies et leurs implications éthiques et esthétiques. Son intervention intitulée “Voyage Intérieur” consistait en un détournement des paraboles abandonnées par les anciens habitants en plusieurs installations. À la fois symbole et marqueur social des HLM et instrument technique tourné vers l’espace, la parabole est symboliquement en lien direct avec Youri Gagarine qui est venu voir la cité et ses habitants en 1963. Cette étape fastueuse de la conquête et de l’expansion spatiale humaine contraste de fait avec la restriction spatiale des locataires des grands ensembles. Collectées aux fenêtres des appartements, les antennes ont donc été détournées de leur fonction initiale pour servir d’outil d’exploration temporelle, sociale et spatiale de la cité. Un voyage intérieur tourné vers les souvenirs des habitants et leur traitement médiatique.

Le règne de Gagarine

Cedric Delsaux : photographie

Double Face / Le voyage de Gagarine
Salon : Le règne de Gagarine – C. Delsaux / photo©PatrickDubois

Cédric Delsaux, photographe ivryen réside aussi dans l’ancienne usine Yoplait aux côtés de filipe, Ghislaine et Fakele. Il est venu nous rencontrer avec des images plutôt sophistiquées et fascinantes, comme des paysages imaginaires chargés d’un monde où la technologie aurait enseveli l’humain. En venant explorer les 376 appartements abandonnés de Gagarine, Cédric à initié un travail sur les traces et les vides laissées par les habitants.
Il s’est embarqué dans un voyage au creux des interstices, vestiges et empreintes sur et entre les murs de la cité. Peu à peu, il a construit un récit s’appuyant sur le mythe de la cité et évoluant au gré d’un contexte imaginaire : Le règne de Gagarine.

G.Wings

Bastard crew : graff

Double Face / Le voyage de Gagarine
Salon : G.Wings – BSTD / photo©PatrickDubois

L’association BSTD est un groupe de jeunes artistes vitriots travaillant en collectif depuis 2012 sur des sites urbains désaffectés ou au cœur de la ville.
Le collectif est particulièrement intéressé par les transformations urbaines et les fragments de l’histoire des habitants qui subsistent et de l’importance de les souligner dans une œuvre artistique.

CIEL 7eme étage

C‘est la fin du voyage ou le début d’une nouvelle expérience encore inconnue. Deux espaces s’exposent face au ciel, le premier constellé d’étoiles et l’autre n’est autre que l’engin du départ. Il s’agit de la capsule, décor d’un film dans lequel le personnage du Jeune Youri décide de survivre.

Décor du long métrage « Gagarine »

de Jeremy Trouilh et Fanny Liatard : décor d’une scène

Double Face / Le voyage de Gagarine
Salon : Décor du long métrage Gagarine – F. Liatard et J Trouilh / photo©PatrickDubois

Au 7e nous découvrons «La capsule centrale» du décor du long métrage Gagarine. Youri. a 17 ans, il rêve d’espace, et lorsqu’il se retrouve seul dans sa cité abandonnée, il décide de rester y vivre en
se construisant une capsule de survie à l’intérieur des appartements vides, en s’inspirant de l’habitat spatial.

Long métrage tourné par les réalisateurs, Fanny Liatard et jéremy Trouilh qui ont réalisé le court métrage diffusé au 1er étage (Terre)

Гага́рин

rOnd : graff

Double Face / Le voyage de Gagarine
Salon : rOnd / photo©PatrickDubois

rOnd  habite juste à côté de la cité Gagarine et a vu qu’il s’y passait quelque chose, Il.a donc rejoint le collectif  et a atterri au 7 eme et dernier étage du voyage.
rOnd est graffeur et investi souvent des lieux urbains à Ivry ou ailleurs travaille l’espace pour y laisser sa signature..
Il pratique l’anamorphose, image volontairement déformée qui lorsqu’on la regarde sous un angle particulier se dévoile dans sa totalité.
C’est ainsi que rOnd nous propose de découvrir Youri Gagarine en alphabet cyrillique dans cet ultime studio où une baignoire a été laissée par les productions Haut et court, décor du film ou le personnage youri prenait ses bains.

Direction artistique et coordination : Virginie Loisel

Production EPA ORSA / Grand paris aménagement  /Aline Lunven- Zineb Amrane

retour à la page de présentation du projet

Voir Le Voyage de Gagarine en vidéo

Le voyage de Gagarine , une galerie éphémère sur 7 étages // Ivry sur Seine // avril-sept 2019

 

L’établissement Public d’Aménagement ORSA-Grand-Paris-aménagement a missionné l’association pour réaliser un évènement artistique avec les habitants d’Ivry dans le cadre du renouvellement urbain de la ZAC Gagarine-Truillot. Double face a ainsi accompagné la démolition des logements de la barre Gagarine, lieu emblématique d’inspiration soviétique qui renvoie aux grandes heures du logement populaire et au passé ouvrier d’Ivry. Youri Gagarine, lui même, est venu en 1963, invité par la Municipalité communiste pour visiter les lieux pour célébrer les liens d’amitié franco-soviétique.

Un parcours artistique s’est construit sur sept étages dans 30 appartements vides du bâtiment A, à la mémoire du lieu du printemps à l’automne 2019. Des ateliers éphémères installés dans les appartements ont réuni une cinquantaine d’artistes ivryens (artistes, habitants ayant une pratique artistique, étudiants, élèves) au cœur d’un processus collectif. Ce lieu a réuni des styles très différents qui ont fusionné avec des expressions artistiques héteroclites : photographies, vidéos, créations sonores, fresques, dessins, installations, sculptures, performances, lectures…

Le public a plébiscité notre évènement, les weeks-end des JDP-2019 et les  Ateliers portes ouvertes de la Ville d’Ivry, ainsi qu’en semaine pour les scolaires et les institutionnels. Ces propositions artistiques se sont affirmées dans une scénographie ascensionnelle de la “Terre” jusqu’au “Ciel” en adéquation avec le choc émotionnel, culturel, que cette démolition suscite pour ceux qui l’avait connue mais aussi pour ce qu’elle représentait dans l’histoire du logement social.

Ce projet s’est réalisé avec des partenariats locaux comme la Maison Municipale de Quartier, et le Service Municipal des archives, l’école Joliot Curie et les centres de loisirs en lien avec les associations, collectifs d’artistes et habitants Ivryen.n.e.s entre avril et septembre 2019.

Le parcours artistique s’est déroulé avec des manifestations comme Plein feux, les Journées du Patrimoine 2019. Le 31 aout le Voyage a été dévoilé en mode work in progress lors de la fête organisée par la Ville D’Ivry Goodbye Gagarine en avant première.

Les artistes :

Chienjaune, Elia Kleiber, Michel Desaissement, Marie Pierre Dieterlé, Adnane Tragha, Fakele, Guillaume Kern, David Rybak, Dianobin, Diane de Cicco et Philippe Teissier, Serge Bacheré et François Bonnery, Valentine Chaulet, Isabelle Gros / Bellou, Kate Arslanian, Françoise Lepaulmier, Twopy, Benjamin Gozlan, Siré Camara et Jonathan Vacaresse, Olivia Funes Lastra, Virginie Loisel, Gilles Hirzel, Damien Charron, Ghislaine Escande, Seth one, Pascal Gorand, Francois Xavier Martin, Gonzalo Corvalan, Sabine artmann, Vincent Bargis et Steeve Pitocco, Jéremy Marais, Filipe Vilas Boas, Fabienne Retailleau, Cedric Delsaux, Bastard crew, Ibou Ndyaye, Manu Merlot,  Larry et la dame au chignon, Jeremy Trouilh et Fanny Liatard, Compagnie Kokoya /Yvette Thénard, Isabelle Labousse et Léo Messe, rOnd, Charles Piquion, le Service municipal des Archives et  les Médiathèques d’Ivry sur Seine, des élèves de l’école joliot Curie A et B et le Centre de loisirs du petit Robespierre.

 

Consulter le dossier de presse cliquer ici

Consulter le catalogue complet en pdf

Voir Le parcours artistique cliquer ici

Voir le Voyage de Gagarine en vidéo

Presse

 

Les artistes au travail en images :

Rubrique Mémoires de quartiers

2018 – 2019 À la recherche des Talismans / villiers-le-bel (95)

Dans le cadre du projet en partenariat avec l’association La Case rallye des solidarités 2018 et 2019,  l’association Double face a proposé une exposition de sculptures que nous avons définies comme des talismans. Ces objets nous ont été inspirés du travail de notre volontaire en Service civique, Jonathan Vacaresse, étudiant à l’ENSAPC (Paris-Cergy). Ses volumes s partir de branches et de laine s’apparentant au travail de l’artiste Judith Scott, sont apparus comme un geste artistique qui pouvait fédérer les participants du Rallye des solidarités organisé par l’association La Case.

Ces objets singuliers peu à peu créés par les collégiens et écoliers de Villiers-le-Bel se sont chargés d’affects et de magie protectrice. Ces sculptures ont été installées dans trois clairières du bois du Champs-des-possibles, un espace préservé et naturel de Villiers-le-Bel vers le quartier Puits de la Marlière. Voici une sélection de cinquante d’entre eux accompagnés des vertus ou protection que les enfants et les adolescents leur ont donné.

2018 – Souvenirs de mon école // Paris 12

Souvenir de mon école, une enquête visuelle et sonore sur l’évolution des écoliers à travers l’environnement et les objets.

Ce projet est né du souhait de fédérer les expériences, les savoirs-faire et les besoins de trois associations  : Arpavie, Délidémo et Double Face.

La première est un établissement médico-social, accueillant des personnes âgées valides et autonomes de plus de 60 ans, la deuxième, une association dont l’objet est de promouvoir l’accès à la lecture pour tous et enfin la troisième, c’est double face qui élabore des actions artistiques, culturelles, pédagogiques et éducatives vers un public plutôt jeune. Ce projet est donc l’idée de réunir une action d’éducation artistique pour de jeunes enfants dans le cadre scolaire (une classe de CP) avec une action autour de l’écriture et du livre qui engage les résidents d’une Résidence Autonomie sur un projet-mémoire.

L’objet est de créer des ponts, de tisser des liens entre deux établissements du quartier Vallée de  Fécamp (Paris12 eme  ) que tout oppose. L’enjeu de « Souvenirs de mon école » a su favorisé la lutte contre l’isolement en effacer leur sentiment d’inutilité tout en célébrant le vivre ensemble. Nous pensons que valoriser la vieillesse dans notre société, en l’associant à la sagesse et la transmission est la meilleure manière de développer l’écoute, la curiosité et le respect chez les jeunes enfants. Les séniors se retrouvent acteurs de leur vie à travers un récit qui capte l’attention des petits, cette relation créera un lien fondamental, celui d’être vivant et de valoriser ses expériences et ses émotions.

Un cahier de bord a été édité pour retracer l’expérience en octobre 2018 :

cliquer sur le lien ci-après pour voir le livret en pdf    0000_livret_17X22cm_FINAL_OK

Un film a été réalisé sur l’expérience et offre les témoignages de trois résidents des Solanacées :

durée 14′

Souvenirs de mon école from DF on Vimeo.

Préambule : La lettre des enfants adressée à leur correspondants

Pour mettre le pied à l’étrier, les enfants âgés de  6 ans de l’école de la brèche aux loups ont envoyé aux résidents des Solanacées un diaporama avec les images réalisées par leurs soins et leur environnement commenté (atelier d’écriture).

cliquer sur le lien ci-après pour voir le diaporama commenté : lettre aux résidents des Solanacees

Les étapes du projet

Les photo-collages des enfants

Ce projet a été soutenu par la fondation SNCF,

La Direction de l’action sociale, de l’enfance et de la santé (DASES)

La Mairie de Paris

La Mairie du 12ème arrondissement

L’Association ARPAVIE

Échos dans le quartier – 16 et 17 septembre 2017- Journées du Patrimoine Cormeilles-en-Parisis

Les 16 et 17 septembre, Double Face propose une exposition-promenade à travers les quartiers Champs Guillaume et Bois Rochefort à Cormeilles-en-Parisis

Exploration photographique et sonore  Champs-Guillaume / Bois-Rochefort

 Virginie Loisel, recueil de témoignages (audioguides)

Patrick Dubois, photographies
(argentiques, numériques, instantanés, sténopés… Impression sur panneaux 120 cm x120 cm)

Nous vous proposons sur cette page de faire la promenade images et sons

000-Introduction

0001-Autour du beffroi

0002-Locataires et propriétaires

0003-Champs Guillaume sur plans

0004-Les sentes des Champs Guillaume


0005-Transformation vers les bois Rochefort

0006-Champs et campagne

0007-Ferme Lambert et Coquelicots

0008-Vie sociale aux champs Guillaume

0009-Fin de l’expo aux champs Guillaume et cheminement vers l’expo des Bois Rochefort

(balade sonore, témoignages des enfants de l’école des champs Guillaume)

0010-Place des Bois Rochefort dans Cormeilles

0011-Végétation et jeunesse

0012-Zone Restauration et commerces

0013-Peur du changement

0014-Problématiques d’extension

0015-Evolution et vie des Bois Rochefort

0016-It’s the place to be !

0017-Rendez-vous au théâtre Cormier

Exploration photographique et sonore du quartier Champs-Guillaume / Bois Rochefort par l’association Double Face
Présentation par Virginie Loisel et Patrick Dubois

La photographie, Patrick Dubois
La démarche est de traiter les objets urbains, le bâti et la végétation, comme des éléments sculpturaux. Chaque image est composée selon un protocole (choix d’optique et de points de vues), quelle que soit la taille de l’objet photographié.
La volonté est de questionner la perception des échelles et des récurrences formelles, de
mettre en scène une incertitude des lieux, propre à la flânerie.
Les séries d’images sont présentées sur des panneaux au format carré, de 100×100 cm.
La finalité du montage est de provoquer des rencontres plastiques inattendues. Les liens formels et significatifs assurent une cohérence dans l’assemblage de chaque série. Ces images sont issues de différents procédés photographiques, procédés dits « anciens» et numériques, avec ou sans optique, en référence à Daguerre (né à Cormeilles-en-Parisis en 1787).
Il s’agit de jouer avec ces techniques pour les assembler sur support numérique, de confronter la modélisation informatique avec les procédés dont ils sont inspirés. Les mixages techniques et formels proposent une représentation du quartier dont les repères géographiques sont brouillés.

La bande son, Virginie Loisel
En lien avec ces panneaux d’images, des audio-guides diffusent des bandes sonores, souvenirs d’habitants et sons contextuels, réalisées par Virginie Loisel. Une trame sonore est ainsi constituée des propos entrecroisés d’habitants de différentes générations, des échos de l’activité du quartier. Comme pour les images il s’agit de dérouler une flânerie sonore dans les souvenirs, choix, désirs d’habitants et les sons de leur quotidien dans le quartier.

Sonorama
« Une vidéo réalisée à partir des témoignages des enfants (et quelques adultes) des écoles Champs Guillaume, Saint Exupéry et Jules Verne est présentée sous forme de sonorama. Il s’agit d’un diaporama sonore construit à partir d’un atelier photo sur les lieux importants du quartier aux yeux des enfants. Ces images sont accompagnées de quelques séquences vidéo et photos réalisées par Virginie Loisel, inspirées par les paroles des enfants. De ces rencontres visuelles et sonores est née la balade  » Echos dans le quartier « .

Ce projet a été commandé et financé par :

Janvier 2017-L’invasion des créatures étranges // Garges-lès-Gonesse

Performance artistique dans l’espace urbain

le mercredi 25 janvier 2017

Ce jour là, un évènement inhabituel s’est déroulé à Garges …des êtres bizarres venus d’on ne sait où sont venus se poser dans l’espace public …

Ce drôle de peuple glacé s’est d’abord pavané sur la place de la Mairie devant les passants interrogatifs.

Puis ils se sont réfugiés en hauteur sur les branches nues des arbres de la ville et sont restés quelques semaines dans 3 quartiers :

LES DOUCETTES

AU ROND POINT DE L’ÉCOLE JEAN EFFEL

À LA MUETTE

Les créatures sont restées quelques semaines sur leurs branches glacées de l’hiver puis elles ont commencé à disparaître les unes après les autres jusqu’à la dernière…

POUR EN SAVOIR PLUS SUR LA FABRICATION DES CRÉATURES, cliquer ici

Les ateliers des créatures étranges

Les ateliers de création plastique se sont déroulés dans plusieurs lieux à Garges durant toute l’année 2016.

Les jeunes (et moins jeunes) gargeois des Centres Sociaux Corot, Doucettes, Dulcie September, l’association En Marche, L’antenne jeune des Doucettes et le collège Henri Wallon ont réalisés à l’aide de scotch et de film étirable les sculptures étranges. Elles  sont mis en scène, parfois grimés ou déguisées. Certains pourraient évoquer une mythologie contemporaine faite de personnages hybrides, croisement de nos mémoires et nos imaginaires.

Derrière le peuple de créatures étranges, de gauche à droite, Virginie Loisel, Aurelia Garay et Hassan Chouraki

Le scotch est un matériau industriel qui donne des sculptures qui se ressemblent toutes. c’est ensuite qu’on peut inventer des formes et autres éléments imaginaires. Les participants de l’atelier ont appris très rapidement à réaliser des sculptures en masse, à partir de moulages de leur propres corps; entre humain, animal, ou être hybride…

Le centre social Corot

Le centre social plein midi

Le centre Social des Doucettes

Le centre Social Dulcie september

L’antenne jeune des Doucettes et l’association en Marche

Le collège Henri Wallon

 Pour découvrir l’action artistique

2017 – Classe à PAC / École de la brèche aux loups / 750012 Paris

Voyage autour de mon quartier, une visite guidée imaginaire
de ma vie quotidienne

Les enfants de la classe de CE1 d’Anne Cécile Nicolaï  à l’école de la brèche aux loups ont participé à un atelier d’ « écriture photographique » proposé par Virginie Loisel  assistée d’Aleksandra Odzioba pendant quelques mois.

Les enfants ont Repéré des lieux autour et dans l’école, munis d’un appareil photo, ils ont réalisé des prises de vues, cadré des détails nichés dans les recoins de l’espace urbain capables d’enclencher le récit de la ville imaginaire.

Voici leurs récits ( cliquer sur l’image pour voir le diaporama)

Awa en cinq pièces, Zakarya, Nola, Louise, Rohit Kanta, Guerlive, Hector, Guillasse et Noémie, Mohamed, Lucie, Artem,  Adama et Ishak en six pièces

 

Artem et Amélie, en sept pièces

Alice, Nolan, Hélène et Léna en huit pièces

Et enfin, Naël en quatorze pièces

Les étapes du travail

1- Comprendre le plan du quartier / repérer le chemin de la maison l’école

2- Production d’écrits : décrire son trajet en décrivant les détails qui intriguent

3- Apprendre à observer et à cadrer : Prises de vue dans l’école

4- Observation et analyse collective des images et élaborer un titre ou une légende pour chaque image.

5- Prises de vue dans le quartier puis analyse et titrage

4- Les titres sont tirés au sort, trois titres chacun minimum (on peut retirer plusieurs fois)

5- Les enfants inventent une histoire à partir des titres et des images.

6- On découvre chaque séquence mots et images, on ajuste et on expose

L’exposition dans le couloir de l’école

Voyage autour de mon quartier, une visite guidée imaginaire de ma vie quotidienne a été financé par  :

 

2016 – Ville imaginaire /// Paris 20

Ville Imaginaire Double Face

 Ville imaginaire, un parcours d’expression artistique les 1 et 2 juillet 2016

La Ville imaginaire, dispositif artistique et éducatif, a proposé aux habitants du quartier du boulevard Davout (situé entre la porte de Montreuil et de Vincennes) des pratiques artistiques que sont la photographie, le land art, la sculpture, la gravure, la vidéo de création documentaire avec des artistes intervenants.

Notre projet a donc rayonné dans le quartier entre la Manufacture 111 et la Cabane Davout en passant par le Clos Garcia. Suite à l’année 2015, la première étape, l’année 2016 a continué à développer les ateliers jusqu’à la scénographie du parcours en juillet. Les ateliers se sont déroulés sur le temps scolaire (l’école primaire Maryse Hilsz), le périscolaire (Centres de loisirs et ARE de M. Hilsz) et surtout sur le hors-temps scolaire (les associations locales partenaires les mercredis, samedis et pendant les vacances) afin de préparer le parcours artistique.

Pendant la manifestation, les visiteurs, munis d’un plan avec légendes du quartier ont été accueilli par les jeunes guides sur le cheminement de la ville imaginaire. Chacun a pu découvrir les actions artistiques, arts plastiques et arts vivants, dans des espaces extérieurs et intérieurs du quartier de la tour du Pin et la Cabane Davout sur le thème de la ville imaginaire.

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Les partenaires

Les associations locales telles que PLD, Davout-Relais, Strataj’m et le Clos Garcia ont ouvert leurs portes ainsi que la Manufacture 111, Galerie d’art contemporain et culture urbaines et ont fait découvrir au public les explorations artistiques des enfants ainsi qu’une programmation documentaire.

L’association partenaire privilégiée À Vol d’Oiseau a proposé 4 performances burlesques tout le long du parcours articulées sur le thème des commémorations urbaines lors d’une « marche exploratoire » spectaculaire.

D’autres partenaires culturels comme l’équipe de la préfiguration de la future Bibliothèque Lagny qui a activement participé au succès de Ville imaginaire avec une bibliothèque-cabane éphémère installée dans le jardin. L’association Fabrication Maison, atelier de création graphique, a concocté une identité visuelle spécialement pour notre projet avec des traces, tampons, signes ou autres motifs de couleur bleue fluo déclinés sous toutes les formes. La Maison des fougères s’est connecté à notre projet via les ateliers Tricots et ceux de Rumeur urbaine. Le Centre d’animation Louis Lumière et l’association Zone Vive ont participés à la programmation d’un menu documentaire sur le thème du quartier et qui a été projeté dans la salle de cinéma de la Manufacture 111. Enfin, Freedom-perle-urbaine, a organisé la clôture de ville imaginaire avec une programmation musicale par les habitants.

Deux étudiantes de l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Paris-Cergy embauchées en Service civique

Deux étudiantes de 4ème année de l’ENSAPC, Eden Tinto Collins et Aurélia Garay se sont investies dans le projet grâce au dispositif Service civique mis en place avec l’intermédiaire de la Ligue de l’enseignement. Ces futures diplômées ont proposé et animé un atelier artistique les mercredis et samedis (jungle urbaine) qui s’est inscrit dans leur recherche et expérience personnelle. Leur présence créative, dynamique a permis de tisser des liens et de créer des passerelles pour permettre aux jeunes du quartier impliqués dans l’atelier, d’être sensibilisés avec des étudiants et d’envisager de nouvelles perspectives.

<–cliquer ici pour une présentation des acteurs et des ateliers de ville imaginaire –>

Quelques images de l’action

1-Départ: Visite de  la Smala

La Smala :  performance N°1 avec la compagnie À Vol d’oiseau

1–>Introduction de la ville imaginaire, du futur Maire Abou et Visite de la maison témoin

(cliquer sur l’image pour agrandir et/ou faire un diaporama)

Extrait du texte

(…) » Mes chers concitoyens, en tant que maire sortant, j’espère avoir été à la hauteur de la tâche que vous m’aviez confiée ! Je vous remercie beaucoup ! Je suis très touché. Je ne le nie pas. Comment dire ? Je voulais seulement vous remercier de m’avoir permis… enfin… toutes sortes de choses… vous remercier de m’avoir laissé… mener à bien cette action, tout ça… et surtout, surtout, j’aime à croire qu’elle ne sera pas perdue, et qu’elle pourra, grâce à l’action de mon successeur, Monsieur le nouveau maire ABOU ASSIS… (…) Nous vous présentons l’appartement-témoin, prototype unique, conçu et réalisé par les Entreprises DOUBLE FACE, qui ont déjà pu œuvrer avec brio dans NOTRE, VOTRE magnifique ville.(…) Le hall d’entrée, les ascenseurs, le balcon avec barbecue et les pièces affectées au service ainsi que toute la tuyauterie et l’installation de gaz sont situés dans une petite tour latérale accolée à l’immeuble. Monsieur votre futur Maire ABOU ASSIS aura le plaisir de développer ce concept à l’extérieur de votre quartier, et bientôt, des centaines d’appartement comme celui-ci seront proposés au monde entier… »

2–> Les personnages étranges  de la Ville imaginaire exposées au fond de la Smala

(cliquer sur l’image pour agrandir et/ou faire un diaporama)

La bibliothèque-cabane et la cabane sonore

(cliquer sur l’image pour agrandir et/ou faire un diaporama)

L’équipe de la préfiguration de la Bilbliothèque Lagny, Sylvie Kha, Sandra Algan et Flore Viola, nous a proposé pendant la manifestation un accueil en mode bibliothèque-en plein air dans une cabane bricolée par les bénévoles étudiants en art dans le jardin de la Cabane Davout. Cet espace chaleureux a accueilli les écoles, les habitants du quartier  et les visiteurs de l’exposition. Cette action a permis surtout aux enfants de découvrir le projet de la future bibliothèque Lagny.

La « ville du futur » à l’écoute dans la cabane sonore

2-Visite du Relais et du four solaire

Exposition des ateliers « Jouer un tableau » au Relais ( (chez Davout Relais)

Dans l’espace dit du relais (Davout Relais), les photographes Greg Rondet et Michael Manoir ont présenté leur travail dans le cadre des ateliers ARE (nouvellement nommés TAP)  avec les enfants de l’école Maryse Hilsz proposés par l’asociation Double Face. Ces ateliers ont été aussi prolongés dans le cadre des activités culturelles proposées par Davout Relais les mardi en fin d’après-midi.

(cliquer sur l’image pour agrandir et/ou faire un diaporama)

Exposition d’ estampes au four solaire (chez PLD -Paga Lagny Davout)

Le four solaire (PLD) nous présentait un espace rutilant ou l’on pouvait découvrir le travail d’estampes, de photomontage et photocollages réalisés pendant les ateliers vacances scolaires.

3-RDV au chantier de la bibliothèque

Performance N°2 avec la compagnie À Vol d’oiseau:

->Pose de la 1ère pierre

Extrait du texte

« Le Conseil Municipal a mis à l’ordre du jour la réalisation de la nouvelle bibliothèque. Nous avons décidé de nous installer au plus près de vous, cher public. Il sera ainsi possible à tous de s’y rendre. Imaginez les spectacles, les concerts, les expositions, les artistes et écrivains que nous pourrons ainsi accueillir ! (…) C’est avec fierté que j’ai accepté de venir poser la première pierre d’un édifice aussi novateur que celui-ci. Novateur, oui, car, pour la première fois dans l’histoire de l’architecture, une bibliothèque sera construite en forme de canon, de canon géant, orienté à 45o vers notre frontière orientale.(…) En temps de paix, mesdames et messieurs, le bâtiment pourra accueillir un public très nombreux et lui offrir les trésors intellectuels de l’humanité. Mais en temps de guerre, et mieux vaut que ça se sache, nous actionnerons le dispositif de propulsion du biblio-canon, et à travers son tube, seront envoyés, par salves successives, de dangereux obus qui s’abattront sur les populations ennemies en causant un désastre. Nous serons la première ville du monde à avoir transformé Baudelaire, Victor Hugo, Shakespeare, Claude Ponti, Philippe Dorin, Stéphanie Blake, Suzanne Lebeau… »

4-RDV à la Manufacture 111

Giulano Ponturo, artiste bénévole propose de faire un mix dans le bar de la manufacture 111 pour accueillir le public.

Les travaux réalisés avec l’école Maryse Hilsz  à la Manufacture 111

Une grande partie des travaux réalisés avec les classes de l’école primaire Maryse Hilsz étaient visibles à la manufacture 111, centre d’art urbain, à proximité du travail des graffeurs associés au lieu qui préparaient leur exposition.

La salle de projection de la Manufacture 111 a accueilli une programmation de petits films documentaires sur le quartier (en présence des réalisateurs)

1-Photo-parcours avec 6 enfants de la Tour du Pin /coordonné par Virginie Loisel (Double Face-2012)

2-TEP (Plus loin/ Kashink-2015)

3-Oasis Boulevard, de Jérome Sitruk et josé Arteaga (Zone Vive/Ateliers Varan-2009)

5-RDV au jardin du clos Garcia

Performance N°3 avec la compagnie À Vol d’oiseau:

->Plantation du palmier d’Abou

Extrait du texte

« Depuis plusieurs jours, une terrible Mauvaise Herbe envahit la ville, une terrible herbe tueuse, qui grimpe partout, bouche les aérations, les tuyaux, les tunnels, étouffe les toits, les statues et occupe déjà toute la Tour Eiffel. Cette Mauvaise Herbe progresse à une vitesse extraordinaire et s’attaque particulièrement aux sculptures et aux jardins.

Grâce à Monsieur le maire ABOU DEBOUT, une expédition a été mise sur pied pour délivrer la ville de ce fléau. Il fallait réussir, sinon Paris et les autres villes n’existeront bientôt plus. Il fallait planter l’Arbre Unique qui ne peut vivre qu’à un endroit de la Terre, mesdames et messieurs, ICI dans notre, dans VOTRE jardin, dit « Clos Garcia »…

En cette fin d’après-midi, chargé de de lumière et d’énergie, pour vaincre la Mauvaise Herbe Tueuse, il ne manque plus à notre arbre que la potion préparée sur les conseils de Monsieur le maire ABOU DEBOUT. Cette potion va être distillée à toute la ville par l’intermédiaire de notre, de VOTRE ARBRE MAGIQUE. »

©doubleface- Virginie Loisel
Les visiteuses de Zone Vive

6- Cérémonie de clôture à la cabane D’Abou

Performance N°3 avec la compagnie À Vol d’oiseau:

–>Dévoilement et discours d’Abou

Extrait du texte

« Il est temps de vous présenter maintenant notre, VOTRE nouveau Maire ABOU ASSIS DEBOUT. Ce n’est pas sans une certaine émotion… enfin…(L’adjoint) Soyons bref ! et donnons la parole à notre, VOTRE nouveau Maire ABU ASSIS DEBOUT.

On dévoile la statue et on lui donne la parole. (ABOU) Nous remercions notre ancien maire, qui toujours, sut mener à bien les projets qui lui tenaient à cœur ; nous remercions cet artisan modeste qui sut donner à VOTRE ville un élan neuf, concrétisant les objectifs culturels que la Ville souhaitait voir exprimer ! Et enfin, toute cette équipe de dynamiques collaborateurs, qui sut animer avec passion les idées, les formes, les expressions et donner à cette ville, malgré ses modestes, trrrrrrrrrrès modestes moyens, la consistance d’un creuset de la création, fût-elle locale.

(…) VOUS avez des rêves, nous, VOUS les réaliserez ! Nous serons, VOUS serez tous des animaux libre et sans cages, il y aura des sangliers à Paris, les maisons seront à l’envers, les stylos seront à l’électricité, des robots exerceront tous nos désirs, la nourriture sera en forme de pilules rouge et blanc, les douches à reconnaissance vocale… Enfin, moi, ABOU ASSIS DEBOUT, qui ai marché de long en large avec mes bataillons, je m’engage et je jure au nom du jeune palmier de la liberté, que tout le monde en 2217 euh… en 2017, tout le monde sera heureux !

Et l’argent tombera du ciel ! »

Fête de clôture avec l’association Freedom-perle-urbaine avec une programmation musicale made in Davout.

<–cliquer ici pour une présentation détaillée des acteurs et des ateliers de ville imaginaire –>

Les enfants qui ont participé au projet (environs 150)


(liste en cours-non exhaustive)

Naguesa–Fatou–Imen–Younes–Cordo–Leila–Kenny–Noualou–Maïli–Nouha–Lina–Prag–Sophie–Fatoumata–Amadou–Ousmane–Mohamed–Amin–Shaima–Youssouf–Nolan–Koumba–Ines–Malak–N’dome–younes–Medhi–Rayane–Rayan–Ines–Samy–Garaba–Mohamed–Fatou-Elia–Chloé–Anais–Marie-N’gozi–Louane–Mariam–Haby–Ekene-Maillys–Céline–Anna–Boubacar–Mehdi-Baptiste–Marwa-nour–Mohamed el fata–Sid-ahmed–Saïbou–Mathis–Angelina-Safa–cheima-j-ulien–Vitusan–Pragash–Mehdi–Rayane–Keveen–Diberna–Pritie–Kevin–Amin–Lilia–Mohamed –Amin–Noé–Bruno–Hector–Younès–Roxane–Nohan–Mahamadou–Chérine–Khadidia–Kenji–Gervais–Océane Oumou –Zeid–Ornella–Elia–Imen–Imran Mohamed–Mamadou–Yanis–Chloé–Zakaria–Hocine–Raïssa–Aminata–Etienne–Selma–Nadir–Fatoumata –WaliJeff –Bilel–Kevin–Mohamed–Mamadou–Emeka–Leïla–Vérénice–Karishne–Anaïs-LouiseI–Souleymane–Sadi–Inès–Ali–Eloa–Aya


Tous les acteurs de Ville imaginaire

  • Virginie Loisel (Association Double Face) :  Responsable et directrice artistique

  • Eden Tinto Collins / service civique (Association Double Face) Co chargée de projet artistique, cabane Davout et manufacture 111 et co animatrice de l’atelier jungle urbaine.

  • Aurélia Garay / service civique (Association Double Face) : co chargée de projet artistique, Cabane Davout et co animatrice de l’atelier jungle urbaine

  • Suzanne Montagner,  plasticienne-designer bénévole les samedis aux côtés d’Aurélia Garay  et Eden Tinto
  • Greg Rondet (association double Face): co animateur atelier « jouer un tableau » dans le cadre des ARE de Maryse Hilsz

  • Michael Manoir, (association double Face): co animateur atelier « jouer un tableau » dans le cadre des ARE de Maryse Hilsz

  • Minka Delaere (Association Double Face) artiste animatrice atelier estampes

  • Kamelia Banisadr (Association Double Face) artiste animatrice atelier arts plastiques

  • Alicia Luciani, (Association double face) artiste animatrice atelier photo

  • Charlotte Luthringer, architecte intervenante école Maryse Hilsz

  • Fransoise Simon et Anne Rousseau (Compagnie À vol d’Oiseau) comédiennes et metteuses en scène

  • Foufa  (Association Solidarité PLD) :Coordination et animation expo estampes et photomontage

  • Françoise Gaborit et son équipe (Davout Relais) : coordination action expo jouer un tableau

  • Aboudou Samassa et toute l’équipe (Strataj’m) : coordination Cabane Davout

  • Sarah Genoud (EPN) : Coordination webdoc

  • Ines Geoffroy et Sajoua Bentayeb (Manufacture 111) : Coordination Manufacture 111

  • Sylvie Kha, Sandra Algan et Flore Viola (coordination et animation en lien avec la future bibliothèque Lagny)

  • Timothée Gouraud (Fabrication Maison) , graphiste et animateur des ateliers sériegraphie

  • Zary Soa (Freedom perle urbaine) et Ali Darboe : Coordination et animation de la soirée de clôture

  • Isabelle Gaulon (Zone Vive) co programmation de la séance de films documentaires à la Manufacture 111

  • Agathe Thierry (Centre d’animation Louis lumière) co coordination de la programation à la manufacture 111
  • Jérôme Sitruk (Plus loin) réalisateur de Oasis boulevard présent à la manufacture 111
  • Pauline Salou, Sophie Vialette et Sarah (École primaire Maryse Hilsz) institutrices et partenaires.

  • Chris Blache (Genre et Ville) Reportage sur la Ville imaginaire

  • Mark Yates (Le clos Garcia) accueil du projet dans le jardin du clos Garcia

  • Giuliano Ponturo (étudiant de l’école Supérieure d’Art de Paris-Cergy) mix à la manufacture 111
  • Merci aux étudiants de l’école Supérieure d’Art de Paris-Cergy et tous les bénévoles d’avoir aidé à la construction de la scénographie du projet : Frederick Soleil, Josefa N’tjam, Marie Gaudou, Hadjara Karakomo-Mercy, Agathe Thierry

Nos partenaires financiers

  • La Ville de Paris

  • La Mairie du 20 ème

  • La DPVI
  • La DDCT

  • La DRAC IDF

  • Paris-Habitat
  • La RIVP

  • La Dasco

 

Ville imaginaire Double Face

 

 

 

 

 

 

 

2012 – 2014 Des Flâneurs à Garges-lès-Gonesse /// 95

Les Flâneurs Association Double Face

350 élèves d’une ZEP font de l’art contemporain

À Garges-lès-Gonesse, 350 élèves ont travaillé pendant un an avec des artistes sur l’art contemporain. Le week-end du 14 juin, ils ont présenté leurs œuvres dans un parcours artistique intitulé « Des Flâneurs ».

Pendant un an, 350 élèves de Garges-lès-Gonesse ont créé des œuvres d’art avec des artistes. Chaque semaine, les élèves de 8 établissements d’éducation prioritaire, de la maternelle jusqu’au lycée, ont ainsi découvert l’art contemporain. Le fruit de ce travail a été présenté dans un parcours artistique dans deux écoles et certaines rues du quartier alentour. Il a ouvert ses portes au public les 14, 15 et 16 juin 2014.

Plan "Les Flâneurs"

Les 8 établissements scolaires concernés sont situés dans le quartier Dame Blanche Nord, le seul de la ville n’ayant pas encore bénéficié du plan de rénovation urbaine. Garges-lès-Gonesse est la deuxième ville de + de 20 000 habitants la plus pauvre d’Ile de France. Ces établissements constituent un réseau d’éducation prioritaire. A ce titre, ils expérimentent depuis 8 ans les programmes successifs encourageant l’innovation pédagogique : anciens RAR, ils sont aujourd’hui ECLAIR et deviendront pilotes du nouveau programme REP + pour la refondation de l’éducation prioritaire en septembre 2014. Le projet artistique « Des Flâneurs » a été intitié par un groupe d’enseignantes du collège Paul Eluard et l’association Double Face.

Pour la première fois, les élèves de ces écoles se sont ouverts à l’art contemporain, accédant ainsi à une culture qui semble souvent réservée à une élite. Parmi les réalisations, du street art avec la création de trois anamorphoses dans le paysage. Les enfants ont découpé des bandes de papier blanc pour représenter, sur des bâtiments du quartier, des formes géométriques en trois dimensions visibles uniquement d’un point précis dans l’espace. Ils ont également expérimenté la technique du mapping. En projetant des cartes sur leur corps, ils ont dessiné des auto-portaits grâce à des stylos, des punaises et des fils tendus où chaque point du visage représente un événement marquant de leur vie.
Ils ont aussi réalisé une vidéo expérimentale à partir d’une chorégraphie à la Villa Savoye du Corbusier, des chimères en sculpture et une installation mêlant vidéo et sculpture sur le cauchemar que peut inspirer l’école.

Plan "Les Flâneurs"

Des élèves de 4ème ont séjourné une semaine à Venise pour visiter la biennale d’art contemporain. Ils ont ainsi découvert des œuvres très récentes dont ils se sont inspirés dans leur propre pratique artistique.

Deux peintres ont parrainné le projet : Marc Desgrandchamps et Djamel Tatah. Pendant deux mois, les élèves ont étudié leurs œuvres et produit des grands formats inspirés de cette rencontre. La qualité de leur travail a surpris les deux artistes : « Les enfants étaient très impliqués. Chacun a su trouver un mode de représentation personnel et l’a exploité avec une richesse et une liberté qui nous a surpris. »

Ce projet artistique a engagé de longues recherches de financements, avec de multiples partenaires. Cinq fondations privées ont soutenu très largement cette initiative. Une vingtaine d’enseignants s’est engagée sur une année scolaire, tous se sont beaucoup investis pour rendre les choses possibles dans un cadre institutionnel parfois rigide. Ils sont aujourd’hui très satisfaits de l’écho que ce projet a trouvé dans leur classe. Une enseignante d’élémentaire exprime son enthousiasme : « Les élèves ont très vite compris qu’ils participaient à un grand projet et en parlaient tout le temps en classe. Ils sont très fiers de leur travail ! De son côté, une élève de 4ème manifeste son excitation et son intérêt pour le projet :  » Grâce à ce projet, j’ai appris à m’ouvrir aux autres, à les respecter en acceptant leurs différences. J’ai compris que je pouvais m’exprimer par l’art, en faisant des dessins, des sculptures, de la vidéo et ça m’a fait du bien ! J’ai pris confiance en moi. L’art contemporain ne me paraît plus aussi loin maintenant. Nous attendons beaucoup de monde sur notre parcours en juin et je suis déjà très excitée de voir le résultat ! « 

Pour une présentation détaillée –>

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Quelques images de l’action

L’arrivée dans la cour du collège Paul Éluard :  Tissus colorés du marché de la Dame Blanche Nord de plus de 500m2. De fines bandes tissées ont permis aux visiteurs de poser les pieds sur cette surface colorée et s’immerger peu à peu dans l’exposition

Sur le perron : deux petites formes courtes, théâtre et danse, sont présentées en alternance, l’une, Flânerie sur les boulevards, dansée par les jeunes filles de l’atelier danse (Emilie Estiot), l’autre, Rien ne sert de courir… formée du groupe théâtre (compagnie Benarso relayée par Aurélie Baty)

Dans le préau : SIA (Syndicat d’initiative artistique)
Un « Office du Tourisme » gargeois a proposé un ensemble de cartes postales créées de la maternelle au lycée ainsi que des plans, cartes sensibles, journaux de voyageurs pour inviter à la flânerie. Ces ateliers ont proposé aux enfants et adolescents de poser un regard intime sur leur ville et ses usages, ils se sont déroulés en partenariat avec le CAUE95 (Charlotte Luthringer, Lam thuya Dang et  Raphaelle Dolléans en lien avec Virginie Loisel)

L’escalier lumineux entraine les spectateurs vers un Passage sonore (Clément Jamard) qui s’ouvre vers l’ exposition Colporteurs de curiosités et Chimères, espaces mystérieux et sombres issus de l’atelier « Cabinet de curiosités » (Coline Gauthier)

Des Révélations lumineuses sont données à voir et à expérimenter dans le cabinet des savants… un peu fous (Kévin Joly)

550 visages, des centaines de portraits d’écoliers ont été réunis et présentés par les trois écoles élémentaires du réseau, Victor Hugo, Anatole France et Romain Rolland (Dorothée Cuny)

La Boîte à Théâtre (des Chicas Chicas) présentait une série de 3 saynètes comiques, présentées avec un  monsieur ou madame «Loyal» au micro, morceaux de vie quotidienne sur le mode comique créés en collaboration avec les adolescents (Compagnie Benarso relayée par Aurélie Baty)

Les Lanternes magiques sont installées dans un espace sombre habité par des secrets chuchotés par les adolescents qui racontent leur première fois. Les récits sont représentés découpés et forment les lanternes qui tournent dans la lumière et se reflètent sur les murs avec mystère et nostalgie (Coline Gauthier)

Les  Tableaux de Maîtres  sont proposés par Michael Manoir, étudiant en 3 ème puis en 4 ème année à l’École nationale supérieure d’art de Paris-Cergy. Il a travaillé en collaboration des adolescents pour le mise en scène de ces tableaux, dans l’ordre La Cène, le Radeau de la méduse, la Tour de Babel et l’Exécution de Maximilien (Michael Manoir avec Virginie Loisel)

Cauchemar d’école est une installation qui invite le visiteur à se retrouver dans la pénombre d’une salle de classe chaotique, les tables sont renversées, les devoirs sur table sont suspendus au plafond et des projectiles traversent la salle tandis que deux vidéos présentent des bribes de cours ou autres interjections autoritaires de leurs professeurs dans leurs propres rôles… (Virginie Loisel)

Extraits de Cat’scomédie musicale de BroadwayLes jeunes chats chantent « Jelly Pat » sur les « toits »du collège (Clément Jamard)

Flâner à Venise : jeux d’images. Près de 200 photographies prises pendant le voyage à Venise de la classe pilote en novembre 2013, ont été plastifiées sont disposées sur le sol du couloir  (Coline Gauthier)

Des installations vidéo issues du voyage vénitien sont projetées : Le voyage à Venise – Lagune et Palazzo Grassi l’un forme un angle l’autre est visible au travers d’oeilletons.(Virginie Loisel)

L’installation De Fils et de Visages  proposée par Pauline May  expose  une série de portraits dessinés au stylo bleu, rouge ou noir composés à partir de projections d’images, de cartes ou plans, sur les visages des adolescents. Les portraits ont ensuite été « balisés » avec des fils de laine comme des points d’encrage (avec Coline Gauthier)

Un Étrange alphabet  propose une expérience inédite, il est inventé à partir de couleur de laine. Des mots sont trouvés, enroulés sur un support et installés dans le couloir au gré d’une diffusion sonore composée de récits racontés par les enfants à partir de chacun de ces mots (avec Sandrine Sergent)

Rêveries tissées est une mise en scène sur le thème de la plage inspiré par le peintre Marc Desgrandchamps. Les danseuses présentent des mouvements simples créant des relations de jeux entre elles (Émilie Estiot)

Des vidéos ont été projetées dans les recoins du collège : Corps et décors, une vidéo danse tournée dans le collège, au Fort de Stains et à la Villa Savoye (Virginie Loisel) ; Des élèves du lycée Simone de Beauvoir  ont restitué leur Voyage à Florence à travers une installation très vivante où se mêlent moments intimes, collectifs, les visites touristiques. Ils ont également projeté les rushes vidéo récoltés pendant les répétitions théâtrales du Songe d’une nuit d’été de Shakespeare (Raphaelle Dolléans, professeure de français)

La Forêt des contes est un espace réalisé par des enfants de maternelle Romain Rolland dans le collège. Ils ont recréé une forêt imaginaire à partir de l’observation des arbres (Laurence Revida accompagnée de Virginie Loisel)

Cette salle rend hommage à la venue des deux peintres Djamel Tatah et Marc Desgrandchamps. C’est aussi la restitution de l’atelier Essais sur Nelson Mandela qu’ils ont proposé

Ces Figures sont un travail de représentation en grand format inspiré des silouhettes de Marc Desgrandchamps et de Djamel Tatah (avec Coline Gauthier)

Street art

 /// Jardin d’empreintes est un tableau-jardin planté dans le sol, présentant de drôles d’animaux inventés par les enfants de l’école Romain Rolland avec Angela Ly et Kamelia Banisadr, nos deux stagiaires en 3ème année de l’École nationale supérieure d’art de Paris -Cergy (avec Virginie Loisel)

Habitants du quartier depuis toujours, RES et SMOE sont complices. Ils ont entrepris une grande Fresque de flâneurs dans une impasse sombre et dégradée du quartier. Ce travail est venu compléter l’Escalier multicolore ainsi que les mosaïques proposées par des écoliers de CM2 de l’école Romain Rolland, ainsi que les pochoirs des collègiens réalisés avec l’artiste Heartiste (… avec Virginie Loisel)

Deux jeunes artistes, Pierre Taraquois et Geoffroy Monde,  sont venus à Garges proposer aux collègiens la réalisation d’Anamorphoses dans le quartier (avec Coline Gauthier)

L’école Victor Hugo, non loin de là, a accueilli le travail d’une classe de moyenne section aidée de quelques autres pour construire le  Passage des couleurs  inspiré de couleur et formes géométriques ainsi qu’une multitude d’objets suspendus (Angela Ly et Kamelia Banisadr, avec Audrey Garrigues et Virginie Loisel)

Le pliage du dernier jour…

2017 – Jetuilelle // Garges-lès-Gonesse

Quartier des Doucettes / Garges-lès-Gonesse / Collège Henri Wallon

 Lutter contre les préjugés et les discriminations et les stéréotypes de genre
Je tu il elle est un projet de création et de sensibilisation qui s’est construit grâce à un partenariat avec le collège Henri Wallon dans le cadre d’une réflexion sur l’égalité des chances entre les filles et les garçons. L’association Double face a établi ce partenariat dans le cadre de l’appel à projet Citoyenneté, laïcité et Valeurs de la République et présente un atelier d’éducation à l’image pour permettre aux adolescents de réfléchir sur les relations filles/ garçons et plus largement aux valeurs de la citoyenneté tels que l’engagement, solidaire ainsi que la laïcité.

Virginie Loisel, vidéaste, plasticienne et enseignante en Art assistée activement  de Lucas Khamvongsa et de Ola Odzioba, étudiants en art de l’ENSACP, volontaires en service civique, en lien étroit avec Anne Blaquart, professeur de SEGPA au collège Henri Wallon, ont initié un atelier qui consiste à réfléchir sur ces thématiques à partir de l’analyse des médias qui nous entourent, les réseaux sociaux, le cinéma documentaire et de fiction, le film d’animation.

L’objectif est d’accompagner les jeunes gens à s’interroger plus particulièrement sur la question des stéréotypes de genres ainsi que la place de la femme dans la société en particulier dans la ville de Garges-les-Gonesse. Nous fabriquerons progressivement des outils visuels et audiovisuels pour déclencher une réflexion collective au sein du collège. Ces ateliers ont donc démarré dès septembre 2016 au collège avec 3 classes. Au terme de notre démarche, ils auront réalisé des films et des supports de communication qui déclencheront des débats sur des thématiques sensibles dans leur quotidien en lien avec le thème du « vivre ensemble » .

étape 1

Une exposition pédagogique du Conseil Général organisée par l’Atelier de restitution du patrimoine ethnologique (ARPE) intitulée « des métiers bons pour elles » a été  installée au CDI du 17 janvier au 1er février 2017. Les classes de SEGPA ainsi que toutes les classes intéressées du collège ont découvert l’exposition. Ces images compléter d’analyses, de chiffres, récits et témoignages a été l’occasion d’élargir nos investigations avec les adolescents avec la conduite d’enquêtes de type sociologiques d’ethnologie sur le thème du genre ainsi que d’autres supports audiovisuels.

Durant l’année scolaire 2016-2017, les adolescents de 3 classes de SEGPA ont bénéficié d’une séquence analyse des médias.

La classe de 4eme a été très réceptive aux langages de l’image en particulier dans le domaine de la publicité. Ils ont développé leur esprit critique, et ont réalisé la conception d’une campagne d’affiches sur la place des femmes et des hommes dans la vie quotidienne.

La classe de 6eme a bénéficié d’une initiation à l’animation image par image et a conçu plusieurs projets à partir de la création d’un story board révélant différentes situations sur le thème des relations filles/ garçons. Voici 6 petites animations montées en bout à bout dans une vidéo à consulter ci-dessous :

Enfin la classe de 3eme s’est penché sur les questions ainsi que les différentes problématiques que l’on pourrait poser pour organiser un débat dans le collège. Lors du 8 mars, journée internationale du droit des femmes, la classe a organisé une vote dans les classes dans le but de réaliser un sondage. Cet exercice nous a permis d’évaluer différentes valeurs comme la Force, le Courage, la tendresse, l’indépendance et la confiance. Ces valeurs sont-elles féminines, masculines ou partagées par les deux sexes selon les élèves du collège.

Les adolescents ont ensuite utilisé les résultats du sondage pour communiquer aux élèves du collège ce que représentent ces valeurs à travers des affiches de sensibilisation créées grâce à un travail en équipe soutenu.

étape 2

Les élèves de 3 eme SEGPA ont aussi expérimenté les techniques de l’interview. Ils ont proposé des questions, les ont posées à leurs camarades de classe puis à différents acteurs du collège comme les assistants d’éducation, les agents d’entretien ou les professeurs par exemple. Nous menons ainsi un réflexion théorique en classe et pratique sur le terrain, avec la conduite d’une enquête. Après avoir étudié l’ensemble des métiers représentés au collège ainsi que d’avoir recueilli des témoignages suscitant le débat et la polémique, les enquêteurs en herbe se rendront prochainement dans différentes structures et institutions gargeoises, le Centre social des Doucettes, La maison des Art, différents services municipaux (communication, jeunesse, personnes âgées…).  Le projet Jetuilelle continuera jusqu’à fin 2017 et se prolongera, nous l’esperons sur l’année 2018 en élargissant les thématiques ainsi que le public bénéficiaire.

 Le projet Jetuilelle a été financé par :

          

2012 – 2013 Métamorphoses /// Sarcelles (95)

2012 – 2013
Métamorphoses

A l’initiative de l’association Double face en partenariat avec la Ville de Sarcelles, les bailleurs OSICA et OPIEVOY, la DRAC, l’EPA Plaine de France et l’ANRU, le projet Métamorphoses  a invité les Sarcellois à mettre en perpective l’héritage social et urbain de leurs quartiers, habitants, artistes, associations locales, établissements scolaires, équipements municipaux. Ces volumes cubiques de deux mètres sur deux, lieux artistiques ou «pavillons temporaires» ont permis de proposer une vision, une interprétation de la métamorphose.

L’association Double Face est porteuse du projet en lien étroit avec les services rénovation urbaine avec la participation des habitants de la ville de Sarcelles. Virginie Loisel, coordinatrice artistique propose depuis une dizaine d’années des actions impliquant les habitants d’un quartier en lien avec leur histoire. Ce travail s’établit à partir de différents ateliers d’arts plastiques, et donne lieu à des restitutions scénographiées sur plusieurs journées. Une démarche d’éducation populaire est toujours présente. Ainsi, et grâce à ses partenaires, l’association met en perspective différents modes artistiques tels  que les arts vivants, visuels ou sonores.
Ces parcours ont toujours rencontré l’enthousiasme des familles et des enseignants en fédérant l’énergie créatrice présente dans les lieux et ont permis de créer du lien entre les habitants et les établissements scolaires ainsi qu’une dynamique éducative et pédagogique.

Les acteurs du projet

L’Opej, l’antenne jeune et l’école Pasteur , «Le kiosque»,
pièce n°1 et 2, bd Ravel- square Duparc
L’Antenne jeunes des Sablons, l’opej et l’école élémentaire Pasteur avec la participation de Francis Larvor (Conservatoire) et Virginie Loisel (Double face). Cet espace présente les créations sur le thème d’images possibles d’un Sarcelles en transformation.

L’association Accueil et culture – Pièces 3 et 4 «Babel cube» et «Bibliocube», Bd Maurice Ravel, square Duparc
Margaret et Myriam Allouche, respectivement coordinatrice et animatrice de l’asso- ciation, nous proposent deux cubes, Babel cube en collaboration avec le musicien Francis Larvor du conservatoire de Sarcelles, qui a enregistré les langues de l’atelier alphabétisation et créé un espace sonore. Un autre cube, Bibliocube, une mini biblio- thèque où des contes et légendes seront proposés aux visiteurs.

L’association Les jardins partagés,
pièce n°5, «Cubricabrac», Bd Maurice Ravel-square Duparc
Alexandre Danet, habitant des Sablons et son équipe des jardins partagés ont construit un cube bricolé comme un espace ludique.

IUT/SRC de Cergy-Pontoise, site de Sarcelles, «Idéalomar», pièce n°6, Bd Maurice Ravel-square Duparc
Xavier Leroux, professeur d’arts plastiques, à l’IUT SRC a emmené ses élèves vers une expérience multimédia, un petit voyage poétique et immersif dans un Eden plein de surprises. De l’idéal au cauchemar. Ces films et dispositifs sont réalisés par les étudiants de première année DUT Services et Réseaux de Communication .

Compagnie Corpus, «Lavomatic ismagic», pièces n°7, 8 et 9, Bd Maurice Ravel-square Duparc
La compagnie Corpus en résidence à Sarcelles installe « Lavomatic is magic » (théâtre), saynètes comiques du quotidien, interprétées par une joyeuse bande de sar- cellois et Alentours (photographies) une exposition de portraits de sarcellois réa- lisés par Milan Sypura qui témoignent de l’articulation entre l’individu et la société en valorisant la personne dans son environnement quotidien et urbain.

L’association Ensemble, «Blasons» et «Boîtes à secrets», pièces n°10 et 11, annexe de l’association ensemble, site de l’école Dunant
Nathalie Akin, animatrice du centre social, présente deux cubes réalisés avec ses élèves dans le cadre des ateliers couture, bricolages et alphabétisation, le premier intitulé Blasons est inspiré des pays d’origines et de la vie sarcelloise, le second met en lumière de multiples boites qui enferment des secrets récoltés sur le chemin de la vie.

L’école Henri Dunant, «Villes imaginaires, villes rêvées», Pièces n°12 et 13, rue Raoul Dufy
Deux cubes-fresques réalisés à l’acrylique vernie par 75 enfants de CE1, CM1 ET CM2 avec Virginie Loisel, assistée des sœurs Ponnoussamy (Double face). Des petits messages poétiques et citoyens réalisés en classe susciteront la curiosité et évoqueront la société de demain qu’elle soit fantaisiste, utopique ou simplement plus juste.

Yi Gang, «Sans titre», pièce n°14
rue Raoul Dufy
Yi Gang est un jeune artiste d’origine Chinoise. Il a grandi à Shengyang puis est venu faire ses études artistiques en France. Depuis 2011, Yi arpente les villes environnantes, Garges, Sarcelles, déambule entre les bâtiments en chantier et les terrains vagues à la recherche d’une forme de poésie puisée dans la fragilité des matériaux.

Le collège Jean Lurçat, pièces 15 et 16, «Galerie des collégiens» et «Caméra obscura (expérience)», rue Raoul Dufy
Florence Guitard, professeur d’arts plastiques et Patrick Dubois, photographe (Double Face), proposent une exposition de photographies argentiques (sténopé) et photogrammes réalisés par 15 collégiens de Jean Lurçat sur la transformation du quartier et une chambre obscure spacieuse avec un système de sténopé à expérimenter par le public.

L’EPA Plaine de France, «La baraque de chantier», pièce n°17, rue Raoul Dufy
Zineb Amrane, urbaniste et directrice de projets à l’Etablissement Public d’Aménagement Plaine de France et son équipe d’architectes, paysagistes et urbanistes nous proposent des images pédagogiques, dessins et plans du quartier en mutation. Puzzle, devinettes et jeux d’apparence seront à disposition pour les visiteurs.

Ville de Sarcelles, directions Rénovation urbaine et Participation des habitants, «FaceCube», pièce n°18,
rue Raoul Dufy
Géraldine Barbé, Véronique Duchamp, Eléonore Othman et Isabelle Marty ac- cueilleront les visiteurs sur et autour du projet Métamorphoses. Exposition des portraits des participants au projet Méta- morphoses, c’est un espace d’échange et de convivialité.

Compagnie l’Orange bleue, “Ceci n’est pas un cube», Pièce n° 19, rue Raoul Dufy
La compagnie de l’orange bleue nous propose un spectacle acrobatique et théâtral à partir des métamorphoses d’Ovide avec notamment la figure de Daphnée.

Myriam Maxo, «ToTem», Pièce
n°20, rue Raoul Dufy
Habitante des Sablons, jeune décoratrice travaillant le motif du Wax, tissu en coton utilisé en Afrique noire pour se vétir. Maxo nous propose Totem, une sculpture mobile aux motifs hypnotiques avec douze cubes en interaction les uns aux autres.

Métamorphoses :  partager une expérience collective dans un quartier

Les habitants des quartiers Pasteur et Sablons vivent jour après jours dans le grand bouleversement de la rénovation urbaine. Le chantier est un processus, un espace d’interrogations, de crises, de réflexion. Des lieux disparaîssent, de nouveaux espaces de vie sont proposés par l’ANRU (agence nationale de la rénovation urbaine) en collaboration avec l’EPA Plaine de france (établissement public d’aménagement) en concertation avec la municipalité et  chacun se projete vers de nouveaux horizons

Le déroulement de cette manifesation a permis de photographier, questionner, s’informer,  s’approprier cette métamorphose et  échanger ses sensations, ses émotions, questionner des peurs, des doutes et partager sa créativité.

«Métamorphoses» a permis de féderer des groupes d’habitants, acteurs locaux, autour de la question de l’imaginaire,. réfléchir sur le sens de ce qui nous entoure, la trace, la mémoire, le deuil et l’invention du quotidien.

Le partenariat avec des établissements scolaires, artiste ou collectif d’artistes, université, institution culturelles et associations d’habitants, chacun avec ses compétences, son approche spécifique a permis de co-construire, de partager cette expérience artistique  à partir du motif du cube lors de la manifestation des 20 et 21 septembre .

Le cube est ainsi devenu le réceptacle  de l’imaginaire de chacun,  soit interprété comme un simple lieu d’exposition ou comme une forme artistique à part entière à décliner à transformer selon ses désirs.

Atelier Sténopé avec Patrick Dubois

ville imaginaire- ateliers et acteurs du projet

LES ATELIERS  BÂTISSEURS DE LA VILLE IMAGINAIRE

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Voir l’évènement Ville imaginaire

Jungle urbaine : Sculpture et fresques

L’objectif était d’installer des sculptures réalisées en  scotch, papier et des fresques peintes à l’acrylique dans la ville imaginaire. Les ateliers « jungle urbaine » se ont déroulés  avec les familles du quartier de la Tour du Pin, le centre de loisirs et les associations partenaires tous les mercredis et samedis de janvier à juin 2016. 

(cliquer sur l’image pour agrandir et/ou faire un diaporama)

Intervenantes : Aurelia Garay  et Eden Tinto Collins dans l’atelier Arts plastiques temporaire de la Cabane Davout

Estampe, tampons

Gravure : Portraits et empreintes / initiation à la technique de la presse avec l’observation des éléments urbains, végétaux ainsi que le portrait. Minka propose des supports multiples de récupération pour découvrir l’empreinte et l’estampe pendant les vacances scolaires.

(cliquer sur l’image pour agrandir et/ou faire un diaporama)

 Intervenante : Minka Delaere, graveur dans les locaux de Davout Relais et PLD.

Atelier mise en scène de l’image (jouer un tableau)

S’inspirer des tableaux de Maîtres et recréer une composition à partir de l’environnement des enfants, de leurs objets, leurs effets et leur quartier (pendant le hors-temps scolaire et périscolaire).

(cliquer sur l’image pour agrandir et/ou faire un diaporama)

Intervenants : Greg Rondet, Michael Manoir dans le cadre des ARE les mardis de 15h00 à 16h30 à l’école Maryse Hilsz prolongé par Greg Rondet à Davout Relais. Les natures mortes (en collaboration avec Patrick Dubois)

Vidéo de création / Atelier documentaire (jeunes à partir de 10 ans)

L’atelier proposera à terme la création d’une plateforme intéractive avec un agencement de films interactifs réalisés par des jeunes du quartier du bd Davout /Tour du Pin sur le thème de  «Comment  vivre ensemble» face aux évènement qui se sont déroulés dans le quartier.

À partir des médias que les adolescents produisent (photo, recueil de témoignage audio, vidéo, dessin, graphisme), les apprentis réalisateurs pourront créer un découpage, un scénario et au final un récit en forme d’arborescence. Une dynamique de groupe avec les habitants du quartier sera mise en place autour de projections débats présentées par les jeunes réalisateurs des ateliers. Cette atelier en cours se poursuivra en 2016-2017.

Ateliers les mercredis et/ ou samedis  avec Virginie Loisel, Eden Tinto Collins en lien avec Sarah Genoud de l’EPN

Écriture et théâtre : « la rumeur urbaine »

Le projet de la Compagnie à vol d’oiseau « Rumeur urbaine » est invité dans la ville imaginaire : Une collecte de paroles : une animation-spectacle, destinée à questionner la ville et ses transformations réelles et imaginées, lancera une « rumeur » dans 5 lieux de la ville, prétexte à libérer l’imaginaire et à faire parler et écrire. À partir de l’écriture et la création théâtrale s’est construit le spectacle de la ville imaginée grâce à la parole collectée.

Intervenantes : La Compagnie A Vol d’Oiseau – Fransoise Simon et Anne Rousseau

Les ateliers sérigraphie avec l’association Fabrication Maison

Les habitants du quartier ont participé à la création de l’affiche en mode sérigraphique pour communiquer sur le projet Ville imaginaire.

Les ateliers photographie menés à l’école Maryse Hilsz avec Virginie Loisel, directrice artistique de Ville imaginaire  avec la participation d’Aurelia Garay, artiste en service civique ( 2016) ou de Charlotte Luthringer, architecte (2015)

En 2015, les élèves de la classe de Pauline Salou (CP) ont réalisés des photographies du quartier avec leurs jouets, ce qu’il leur a permis de comprendre outre la prise en main de l’appareil compact numérique, les notions essentielles du cadrage et de la mise en scène. Les élèves ont ainsi créé une histoire à partir des images choisies puis légendées en classe.

(cliquer sur l’image pour agrandir et/ou faire un diaporama)

En 2016, les enfants de la classe de CE1 ont réalisé des prises de vues photographiques, chaque lieu de l’école étant le théâtre d’une petite histoire, d’anecdotes voire de situations burlesques avec la création personnages dessinés.

En maternelle

En 2015, avec les maternelles de Sophie Vialette, les Moyennes-Grandes sections ont appris à manipuler des appareils photographiques et à reconnaître leurs lieux de vie dans l’école (le dortoir, la cantine, la cour…) à cadrer des espaces et à se mettre en scène avec imagination en changeant d’échelle. Ils ont également su photographier les facades de chez eux en se promenant dans le quartier, autour de l’école puis peint à l’encre les images agrandies de 180cm/140cm. 

En 2016 les Petites-Moyennes sections ont appris à manipuler des appareils photographiques.  Les enfants apprennent à tenir les appareils et à faire un cadrage du regard de l’autre à travers des émotions: la surprise, la peur, le doute, la joie, la tristesse…Ils ont aussi appris à compter.

 

Atelier photographie, zograscope, photomontages

Photomontages, photocollages, création d’un zograscope…

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Intervenants : Alicia Luciani, Virginie Loisel et Kamilia Banisadr

Cliquer ici pour voir l’action des 1 et 2 juillet 2016

Les enfants qui ont participé au projet (environs 150)

(liste non exhaustive)

Naguesa–Fatou–Imen–Younes–Cordo–Leila–Kenny–Noualou–Maïli–Nouha–Lina–Prag–Sophie-Fatoumata–Amadou–Ousmane–Mohamed–Amin–Shaima–Youssouf–Nolan–Koumba–Ines–Malak-N’dome–younes–Medhi–Rayane–Rayan–Ines-Samy–Garaba–Mohamed-Fatou–Elia–Chloé–Anais-Marie-N’gozi–Louane-Mariam–Haby–Ekene–Maillys–Céline–Anna–Boubacar–Mehdi–Baptiste-Marwa–nour–Mohamed el fata-Sid–ahmed–Saïbou–Mathis–Angelina–Safa–cheima–julien–Vitusan–Pragash–Mehdi–Rayane–Keveen–Diberna–Pritie–Kevin–Amin–Lilia–Mohamed Amin–Noé–Bruno–Hector-Younès–Roxane–Nohan–Mahamadou–Chérine–Khadidia–Kenji–Gervais–Océane Oumou –Zeid–Ornella–Elia–Imen–Imran Mohamed–Mamadou–Yanis–Chloé–Zakaria–Hocine–Raïssa–Aminata–Etienne–Selma–Nadir–Fatoumata –WaliJeff –Bilel–Kevin–Mohamed–Mamadou–Emeka–Leïla–Vérénice–Karishne–Anaïs–LouiseI–Souleymane–Sadi–Inès–Ali–Eloa–Aya–Fanta–Abdoul Aziz–Ambre–Amine–Anas–Anas–Anès–Baptiste–Bineta–Chérif–Christ Aimé–Clara–Djouher–Hamid–Ibrahim–Kamilia–Leslie–Lou–Malak–Nassim–Sandra–Tharuny–Steven–Zang Kira–Rania–Anna–Zamzam–Jeanne–Yanis–Safia–Imen–Aboubacar–Tania–Monica–Monica–Qayyim–Karamba–Serigne–Abdallah–Inès–Mamadou–Hichem–Ismaël–Safa-Cheïma

Tous les acteurs de Ville imaginaire

  • Virginie Loisel (Association Double Face) :  Responsable et directrice artistique

  • Eden Tinto Collins / service civique (Association Double Face) Co chargée de projet artistique, cabane Davout et manufacture 111 et co animatrice de l’atelier jungle urbaine.

  • Aurélia Garay / service civique (Association Double Face) : co chargée de projet artistique, Cabane Davout et co animatrice de l’atelier jungle urbaine

  • Suzanne Montagner,  plasticienne-designer bénévole les samedis aux côtés d’Aurélia Garay  et Eden Tinto
  • Greg Rondet (association double Face): co animateur atelier « jouer un tableau » dans le cadre des ARE de Maryse Hilsz

  • Michael Manoir, (association double Face): co animateur atelier « jouer un tableau » dans le cadre des ARE de Maryse Hilsz

  • Minka Delaere (Association Double Face) artiste animatrice atelier estampes

  • Kamelia Banisadr (Association Double Face) artiste animatrice atelier arts plastiques

  • Alicia Luciani, (Association double face) artiste animatrice atelier photo

  • Charlotte Luthringer, architecte intervenante école Maryse Hilsz

  • Fransoise Simon et Anne Rousseau (Compagnie À vol d’Oiseau) comédiennes et metteuses en scène

  • Foufa  (Association Solidarité PLD) :Coordination et animation expo estampes et photomontage

  • Françoise Gaborit et son équipe (Davout Relais) : coordination action expo jouer un tableau

  • Aboudou Samasa et toute l’équipe (Strataj’m) : coordination Cabane Davout

  • Sarah Genoud (EPN) : Coordination webdoc

  • Ines Geoffroy et Sajoua Bentayeb (Manufacture 111) : Coordination Manufacture 111

  • Agathe Thierry (Centre d’animation Louis lumière) co coordination de la programmation à la manufacture 111
  •  
  • Jérôme Sitruk (Plus loin) réalisateur de Oasis boulevard présent à la manufacture 111
  • Sylvie Kha, Sandra Algan et Flore Viola (coordination et animation en lien avec la future bibliothèque Lagny)

  • Timothée Gouraud (Fabrication Maison) , graphiste et animateur des ateliers sériegraphie

  • Zary Soa (Freedom perle urbaine) et Ali Darboe : Coordination et animation de la soirée de clôture

  • Isabelle Gaulon (Zone Vive) co programmation de la séance de films documentaires à la Manufacture 111

  • Pauline Salou, Sophie Vialette et Sarah (École primaire Maryse Hilsz) institutrices et partenaires.

  • Chris Blache (Genre et Ville) Reportage sur la Ville imaginaire

  • Mark Yates (Le clos Garcia) accueil du projet dans le jardin du clos Garcia

  • Giuliano Ponturo (étudiant de l’école Supérieure d’Art de Paris-Cergy) mix à la manufacture 111
  • Merci aux étudiants de l’école Supérieure d’Art de Paris-Cergy et tous les bénévoles d’avoir aidé à la construction de la scénographie du projet : Frederick Soleil, Josefa N’tjam, Marie Gaudou, Hadjara Karakomo-Mercy, Agathe Thierry.

 

2015 sténopés /// Sarcelles

Sténopés

Dans la continuité de Métamorphoses, une Promenade artistique, Patrick Dubois a proposé, d’avril à juin 2015,  un atelier « Photographie et Sténopé sur le quartier des Sablons » au collège Jean Lurçat de Sarcelles.
À partir de prises de vues au sténopé avec le concours d’élèves de 4ème de Marion Bru, professeure d’Arts plastiques, travail amorcé avec la classe de  Florence Guitard en 2013, Patrick Dubois a réalisé un travail de traitement numérique des images. Passage de l’argentine au numérique, comme première étape d’un dispositif à venir.

Métamorphoses 2013

2014 Camera Obscura /// Paris 20


Portraits de quartiers  – Villes imaginaires,
Camera Obscura – Sténopés, Paris 20

Dans le quartier Davout, L’association Double Face a proposé  en 2014 de construire un cube à sténopés afin de partager l’expérience de la caméra obscura avec les habitants. Un chantier éducatif avec les jeunes du quartier a été mis en place avec les Réglisses, et l’association Extramuros  et afin de collaborer à la construction de l’édifice à partir d’une Camera Obscura conçue par Patrick Dubois de l’association Double Face, ce projet aborde différentes approches de l’image. Observation avec la Camera Obscura et réalisation de sténopés (prises de vues et développement).

Sur la thématique des portraits de quartiers, pour des villes imaginaires.

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Camera Obscura customisée par Clémence Passot // Association Aux Mille Lieux

Les 4 “Vues“ depuis la Camera Obscura /// Patrick Dubois

Camera Obscura / Vues /// Double face

Quelques images issues de l’atelier “Sténopés“, réalisées avec les enfants de La Tour du Pin. 2014. Intervenants Patrick Dubois assisté de Greg Rondet.

2011 – 2012 Là où j’habite /// Paris 20

2011 – 2012
Là où j’habite, neuf cabanes-ateliers dans l’école Henri Tomasi et le quartier de la tour du Pin, Paris XXème

Le projet Là où j’habite initié par l’association a été accueilli avec enthousiasme par l’équipe pédagogique au sein de l’école Henri Tomasi et s’est mis en place dès le mois de septembre 2011.
Le contexte :
La « Cité de La Tour du Pin » a bénéficié au cours des années 2006 et 2007, de travaux qui ont eu pour principal objectif de revaloriser le quartier, et de désenclaver la Cité. Ces transformations ont parfois donné une impression de cloisonnement aux habitants. Les enfants ont investi leurs lieux secrets et leurs repères entres ces différentes zones grillagées.
Ces enfants sont pour beaucoup issus d’une immigration récente, originaire principalement d’Afrique noire et du Maghreb. Leurs conditions de vie sont parfois difficiles, la petite délinquance est relativement élevée dans le quartier. Pour certains, l’absence de perspective peut réduire le quotidien à une logique de survie en tension ou en décalage avec le contexte parisien. De plus, des tensions à l’intérieur de la cité entres certains habitants et des familles révèle parfois des difficultés à vivre ensemble en harmonie dans la cité.
Le projet :
Tout au long de l’année scolaire 2011-2012,notre projet s’est déroulé comme processus de création, en lien avec la pédagogique de l’école primaire. La plupart des classes a bénéficié de l’intervention de Virginie Loisel, plasticienne « en résidence » dans l’école (Double face), au cours de l’année. Ce projet a donc permis aux élèves avec leurs instituteurs de croiser des idées, des pratiques, d’échanger des « histoires », des expressions, des styles, et des rêves.
Notre projet s’est développé à partir du thème de l’habitat : Là ou je vis, où je me (re)trouve, je me raconte des histoires, je me cache, j’invente ; cette expérience a favorisé l’observation de la réalité de l’enfant dans son lieu de vie, de l’écouter raconter et regarder l’histoire de sa cité, et de son quartier.
Les classes ont imaginé une cabane, neuf habitacles ont été créés. Ces interventions artistiques ont permis d’orienter chaque projet, de définir les matériaux de la cabane et développer son univers. Ce processus s’est organisé autour de la question de la mémoire et l’imaginaire, allant de l’univers individuel des enfants à l’Histoire commune : Les contes et légendes, l’art, le témoignage des anciens, les documents d’archives et aussi les rêveries…

« Là où j’habite »
Coordination et direction artistique :  Virginie Loisel pour Double Face

Partenaires opérationnels
L’équipe pédagogique :
Caroline Brouant, Murielle Métairie, Alice Elbaum, Charlotte Lefeuvre, Aline Cochois, Antoine Boisseau, Francois Bertho, Leslie Baudet, Emilie Brachet, Laure Camby et Gilles Brunet et l’équipe d’animation, Véronique Ghyselinck, Nathalie Moizant.
L’association DELIDEMO : Fabia et Alexandra
Le conseil de quartier :
Françoise Gaborit, Serge Colin et Colette Stéphan.
Partenaires financiers : Les bailleurs RIVP (Fabienne Boutier) et Paris Habitat (Lucie Yang), L’EDL du XXeme de la DPVI (Sarah Legouy, Aurélie Gabon et Julien Boury) et le Conseil de quartier.

2011 – 2012 Arborescences /// Garges-Les-Gonesse

2011 – 2012

Une exploration poétique de l’histoire de Garges-lès-Gonesse avec l’École Jean Jaures 1

« Arborescences » est un spectacle qui fait suite et développe certains moments de la promenade visuelle et sonore « L’arbre qui cache la forêt » qui s’est déroulée en 2011 dans l’ensemble du groupe scolaire Jean Jaurès.

Mémoires de quartiers :
Ce projet intervient sur deux quartiers de Garges-lès-Gonesse, le VIEUX PAYS
et La MUETTE, dont l’urbanisme et l’appartenance sociale des habitants sont bien différentes et structurellement bien distincts, voir cloisonnés. Le vieux pays est le quartier historique de la Ville, avec quelques éléments patrimoniaux hérités des siècles précédents et une population installée de longue date. Dans le quartier de la Muette, une résidentialisation des immeubles qui pour un grand nombre ont laissé place à de nouveaux bâtiments ayant beaucoup changé « l’identité » et l’atmosphère du quartier.
Ces trois quartiers sont cloisonnés en raison de grandes routes qui les séparent. Et finalement, seul le groupe scolaire et son collège Picasso sont des occasions et des lieux publics pour faire rencontrer les populations de ses quartiers pourtant limitrophes. L’expérience du parcours « l’arbre qui cache la forêt », en 2011, a permis de faire découvrir à plusieurs générations de la maternelle au collège , en passant par les parents des différents quartiers et les anciens de la maison de retraite , le passé de leur ville.
Les ateliers :
Des ateliers de pratiques techniques et artistiques, enregistrements sonores et prises de vues et montage, récolte d’un matériel de création (recyclage), Connaissances des Arts
et du Patrimoine. Constitution d’un fonds vidéo et sonores de l’histoire de Garges grace à un atelier mémoire intergénérationnel (habitants de la résidence Carnajac)
Les enfants ont rencontré des habitants de la Muette qui ont connus l’ancien quartier et nous ont raconté comment on y vit aujourd’hui.
L’ensemble des éléments récoltés ont été l’objet d’une scénographie qui a dévoilé 5 tableaux (la vieille époque, le village et Le croult, Les pieds humides, les écoliers d’avant et les transformations urbaines).
Deux représentations d’arborescences se sont déroulées dans l’espace Lino Ventura le 21 mai 2012
« Arborescence » a existé avec la complicité de Patrick Pecorella, directeur de l’école Jean Jaurès 1. Le spectacle d’une durée d’une heure a été programmé sur deux représenttions à l’espace Lino Ventura de Garges-lès-Gonesse

Coordination artististique et mise en scène :  Virginie Loisel (Double Face) et Patrick Pecorella.

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2010 – 2011 L’arbre qui cache la forêt /// Garges-les-Gonesse

L’arbre qui cache la forêt

2010 – 2011
Poser un nouveau regard sur sa ville et son environnement

Cette promenade visuelle et sonore s’est déroulée à l’école Jean Jaurès du 20 au 23 mai 2011, dans la cour et les bâtiments du groupe scolaire.
Ce dispositif pédagogique propose aux élèves avec leurs instituteurs , une artiste et des techniciens, d’échanger regards et savoirs autour de contes, arts plastiques, théâtre et documents d’archives.
Tous les niveaux, de la maternelle au CM2, sont invités à participer à ces ateliers de création.
Le thème de l’arbre est utilisé, pour les enfants, comme métaphore de la connaissance et de ses racines. Un arbre nous attire, on le regarde, on découvre ses racines…

Une invitation à la connaissance et à l’expérimentation
L’arbre qui cache la forêt c’est l’histoire des enfants avec leur environnement. Ils sont amenés à se poser des questions, à échanger leurs réponses par différents modes d’expression.
Comment était leur quartier un siècle auparavant, comment était le paysage ?
Les arbres de l’école étaient t-ils déjà là ?
Les enfants sont partis à la recherche de la mémoire. La mémoire de la nature, des objets qui les entourent, de leur quartier. Ils ont joué avec des contes, ont posé des questions aux anciens, joué, chanté, dansé.

« L’arbre qui cache la forêt » s’est déployé avec la complicité de Patrick Pecorella, directeur de l’école Jean Jaurès 1.

Coordination Virginie Loisel pour Double Face, et Patrick Pecorella.
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Portfolio

2009 – 2010 Mondes d’Apparts /// Garges-les-Gonesse

2009 – 2010
Un processus artistique vivant et dynamique dans le quartier des Doucettes

Les artistes ont proposé aux visiteurs une suite de constructions, de mondes imaginés à partir de la mémoire des lieux, du quartier et de la ville, elle-m me inscrite dans l’histoire des cités de grands ensembles.
Dans les recoins de chaque appartement, les œuvres écrites, sonores, palpables rencontrent le public en quête de liens, de sens et de souvenirs partagés. Pendant les dix mois de sa gestation, de juin à mai 2010, la construction de Mondes d’apparts s’est présentée comme un atelier d’expérimentation ouvert aux Gargeois désireux de créer un espace imaginaire.

Des rencontres et des créations
Un lieu pour les artistes où se sont rencontrés des débutants, dilettantes ou confirmés. Ces créateurs sont des connaisseurs de Garges, travailleurs, habitants qui sont pour certains partis et heureux de revenir, quelques autres sont leurs invités et vivent dans des communes avoisinantes. Chacun a su recréer son monde à travers des souvenirs. Ces évocations parlent de l’histoire de la ville à travers des sensibilités souvent exacerbées.

Un hommage au quartier des Doucettes
Ce projet livré aux habitants de la ville et à tous les visiteurs venus jusqu’à Garges est surtout un acte de mémoire, un deuil, un ultime hommage au quartier et à ses fantômes avant sa transformation urbaine.

Les artistes participants : 
Hind Ayadi – Aurélie Balian – Anne Blaquart – Li Yun Chen – Hassan Chouraki – Ernst Cijulus – Adilia Dias Ribeiro – Véronique Ganaho – Heartiste – Marie Claire Khalifa – Jonathan Lefebvre – Virginie Loisel – Florent Marc – Myriam Maxo – Claire Morère – Nadine Noël – Wanda Pfeffer – Manny Phuong – Carole Ponthieu – Elie Rojas – Espion – Hêlène Tafrihi Pousset – Association « Les tissus de la mémoire » – Les centres de Loisirs Prévert, Romain Rolland, Saint-Exupéry de Garges – Le centre social les Doucettes (Grace Marques) – Collège Henri Wallon (classe de SEGPA) – La crèche des Doucettes – L’École municipale d’arts plastique de Garges – L’École Jean de la Fontaine – L’École Jean Jaurès 1 (Patrick Pecorella) – La Maternelle Jean Effel (Nathalie Bronner) – Le Service jeunesse (Stéphane Tastevin)

Coordination technique Alwine Lepage, assistante bénévole Adilia Dias Ribeiro, direction artistique Virginie Loisel pour Double Face.
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2009 – 2010 Remue Ménage /// Garges-lès-Gonesse

Remue Ménage

L’histoire et la mémoire des habitants des quartiers des Doucettes et Dame Blanche Ouest

Remue ménage est un projet qui s’inspire de l’histoire et la mémoire des habitants des quartiers des Doucettes et Dame Blanche Ouest livrés à une importante rénovation urbaine. Ces deux quartiers sont ceux d’où viennent principalement les élèves du collège qui lui aussi, a son histoire.

Des thèmes définis et travaillés dans les ateliers et en classe
Le parcours – spectacle – exposition aborde ces thèmes exploités par les élèves dans les ateliers ou en classe, dans et hors temps scolaire. Notre projet s’est déroulé les 10, 11 et 12 avril 2010 dans l’enceinte du collège. 17 ateliers pour 26 propositions artistiques,développées sur les temps scolaires et hors temps scolaires (12 professeurs et 4 intervenants exterieurs) ont permis de construire une scénographie à travers une grande partie du collège, Hall d’entrée, couloirs , salles de classe, espaces sportifs, cours exterieures, cuisines etc….

Un parcours guidé en équipe
Le parcours a duré 90 minutes. La plupart des enseignants se sont mobilisés pour encadrer l’évènement. Douze élèves de 3eme C issus de la classe pilote désignée, ont été les guides. ils ont courageusement conduit les visiteurs réunis par groupe de 40 personnes le long du parcours en leur fournissant les énigmes à trouver et des indices pour comprendre les oeuvres exposées. Plus de 500 visiteurs ont pu découvrir Remue ménage. Les élèves et leurs familles, les professeurs du collège et des collèges voisins, des représentants d’associations locales, des agents municipaux, des élus locaux, des représentants de l’éducation Nationale…

Une expérience d’ouverture et de partenariat
Ce projet a suscité beaucoup d’enthousiasme compte tenu d’une réputation difficile du collège dans la ville et a contribué à l’ouvrir vers l’extérieur.Il a permis de fédérer le corps enseignant dans un projet commun et de relier le collège avec des acteurs de la ville qu’ils soient associatifs ou municipaux.

« Cette expérience a conforté l’idée qu’un travail en partenariat est essentiel, c’est un apport de compétences et de points de vue nécessaires pour proposer des activités qu’un enseignant seul, ne pourra pas mener avec la même qualité de résultat. L’élaboration du projet et les activités artistiques ont permis à l’équipe enseignante d’Henri Wallon de travailler sur des attitudes à acquérir par les élèves comme la créativité, l’initiative, l’autonomie, la prise de risque, le passage d’une idée à une réalisation, notions qui sont très difficiles à aborder en classe, pendant les cours. Le fait d’avoir une production finale à montrer, développe les apprentissages en termes d’efficacité. L’enseignant ne cherche pas à ’piéger’l’élève, au contraire, il joue son r™le de ’facilitateur’, il donne à chaque élève tout ce qui lui sera utile pour atteindre au plus près son objectif. C’est un modèle tout à fait transférable aux apprentissages scolaires. »
(Anne Blaquart, professeur d’appui et référente du projet Remue ménage à Henri Wallon)

Conception et coordination artistique Virginie Loisel. Coordination collège : Anne Blaquart
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2007 – 2008 – Regards et Mémoires // Garges-les-Gonesse

Regards et mémoires

Traverser un collège transfiguré en croisant les histoires des habitants et du quartier

Le parti pris de Regards et mémoires était de traverser un collège transfiguré, méconnaissable tout en croisant les multiples regards des adolescents (et des adultes qui les encadrent) à propos de leurs histoires, leurs mémoires. Il s’agissait de trouver dans l’espace du collège très fonctionnels des espaces spectaculaires, des lieux de mises en scène. Puis de réaliser un voyage, un parcours par des récits, hommages, images, souvenirs. Un préau restructuré par la couleur, un escalier en forme de poème, une longue tente créant un espace sombre et inattendu, des projections d’images vidéo et rétroprojections d’images fixes, des images imprimées sur bâche, des chorégraphies à surprendre dans les patios, des espaces inaccessibles et curieux (portes à oeilletons), des scènes de théâtre qui surgissent au détour d’un couloir ou dans les salles de classe ou encore une salle sonorisée du gargouillis d’un ruisseau, tapissée de bleu où sont suspendus des centaines de feuillets de calligraphie et enfin une discothèque « techno”de aménagée dans le sas d’accueil du collège.

Cinq axes pour un parcours
Le parcours s’est ainsi déroulé à travers cinq axes principaux qui se croisent, se répondent. L’invitation au voyage, l’hommage au poète Éluard, le passage du réèl à l’imaginaire, histoires du quartier, de la ville et portraits d’adolescents.

« Une dynamique de rencontres et d’interdisciplinarité »
« Ce projet a relancé une dynamique artistique. Les jeunes ont eu l’occasion de rencontrer des artistes professionnels, des techniciens du spectacle. Le professionnalisme de ces personnes, la qualité de travail demandée aux jeunes, leur a permis de prendre conscience d’une nécessaire exigence vis-à-vis de soi pour atteindre un but fixé. Aujourd’hui de nombreux jeunes sont en demande d’un projet similaire et les ateliers d’accompagnement éducatif culturels les attirent.
D’un point de vue pédagogique, la force de cette action se trouve dans l’interdisciplinarité pour les élèves qui y ont travaillé dans la classe. Par exemple, le travail effectué en cours de français a pu être mis en scène, soit par le théâtre, soit par les arts plastiques. Le travail sur le quartier, sur le collège, à travers l’histoire et leur présent vécu, a aboutis à une réappropriation des lieux, à une nouvelle mise en perspective de leurs espaces quotidiens. » Valérie Zuili, professeur de mathématique et coordinatrice du projet au collège Paul Éluard.

Direction artistique et coordination Virginie Loisel, pour Double Face, Valérie Zuili et Dimitri Lambert (Collège Paul Éluard)
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